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Critiques de Marthe Machorowski (13)
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Sombres Félins

Je remercie les Éditions Luciférines pour l'envoi de ce livre dont la couverture est particulièrement réussie ainsi que Babelio pour l'organisation de cette Masse critique.

Dix-neuf sombres nouvelles tantôt démoniaques tantôt extraordinaires composent cette anthologie particulière dont les chats sont les maîtres incontestés.

Une présentation de chaque auteur et des trois illustrateurs en fin de livre apportent des renseignements utiles sur leur biographie et leur bibliographie.

Les histoires ayant chacune leur style se suivent et ne se ressemblent pas et donc, le lecteur n'éprouve pas de lassitude à les lire. Toutefois je n'ai pu lire L'Enfer, je ne l'ai que survolé car pour moi la lecture doit être un plaisir et non un cauchemar, cette histoire trop gore à mon goût peut avoir ses adeptes dont je ne fais pas partie.

Dans l'ensemble, j'ai apprécié la lecture de l'Anthologie Sombres Félins.
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Sombres Félins

"Avec un humour mêlé de cruauté, les textes de Sombres Félins vous feront voir votre ami à quatre pattes sous un autre jour. Sera-t-il toujours le bienvenu sur vos genoux ?"



C'est la question posée par la quatrième page de couverture de ce recueil de nouvelles édité par les éditions Luciférines - que je remercie au passage- et à laquelle je répondrai sans hésiter :



Bien évidemment que mon chat restera sur mes genoux et que je continuerai à le couver de mon regard attendri et amoureux... Ce n'est pas quelques nouvelles, aussi féroces soient elles, qui me feront douter de mes félins chéris !

Et pourtant...il y a du lourd ! Dans ce recueil, rien ne sera épargné au lecteur ! On ne peut pas dire que les auteurs se soient retenus. Du macabre, du gore, du morbide...en veux-tu en voilà ! Avec une bonne dose de fantastique et même de sf par moments qui adoucit un peu le ton et qui permet de souffler un peu...Mais, il faut bien le dire, ce recueil laisse un mauvais goût de fer dans la bouche.

Ces pauvres minets ! Les auteurs ne se sont pas gênés pour leur prêter bien des attentions sordides, glauques et impitoyables !



Niveau qualité, c'est assez inégal. Certaines fins m'ont laissée sur ma... faim. Certaines nouvelles m'ont laissée de glace, d'autres m'ont amusée, d'autres m'ont énervée et d'autres m'ont littéralement révulsée !

Un petit coup de cœur néanmoins pour La Quête , sordide certes mais à l'humour noir délicieux !

Il m'a fallu deux bonnes semaines pour terminer ce livre. Il était bien trop difficile d'enchaîner les nouvelles les unes après les autres. (pour toutes les raisons citées plus haut)





Une lecture somme toute intéressante dans le sens où n'affectionnant pas ce genre de littérature cauchemardesque, j'ai pu découvrir de nouveaux horizons...



Merci donc à Babelio pour sa formidable Masse Critique et aux éditions Luciférines pour l'ouvrage envoyé. Un très beau livre, d'ailleurs, doté d'illustrations en noir et blanc dont certaines m'ont vraiment tapé dans l’œil ! (Notamment celles de Caprices et La cage aux fioles)



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Sombres Félins

Ma première critique sur babelio. J'ai acheté cette anthologie à la Japan Addict parce que j'adore les chats. Je n'ai pas été déçue ! D'emblé, la 1ere nouvelle (Caprices de F. Barrier) m'a scotché ! Une belle entrée en matière, pour ce recueil. L'auteure joue sur plsuieurs tableaux (c'est le cas de le dire puisque l'élément central est un tableau qui, en plus j'ai vérifié existe en vrai ! flippant !) : d'abord humoristique, très drôle, et léger, le ton devient peu à peu pesant et angoissant, jusqu'à la terrible fin ! une fin qui m'a obligé à relire toute l'histoire du début. j'y ai retrouvé tous les éléments clés naturellemnt insérés depuis les premières lignes, mais l'art de 'auteure est de tout nous mettre sous le nez et de détouorner notre attention. Du grand art, on n'y voit que du feu, l'auteure joue avec le lecteur pour mieux le retourner comme une crèpe ! Je suis en train de lire la suite mais cette 1ere histoire va etre difficile à égaler. Merci pour l'accueil sur le stand Luciférines Editions, où j'ai aussi acheté Maisons Hantées, que je commenterais une fois fini.
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Sombres Félins

Recueil de nouvelles. Illustrations de Stéphane Maillard Peretti, Arnaud S. Manick et Nejma El Gouzmilli.



Le chat, objet de tant de fantasmes, de légendes et de superstitions. Avec sa fourrure douce qui dissimule des griffes dangereuses et son regard à la fois pénétrant et réfléchissant, il nourrit les peurs et les angoisses. C’est ce que les auteurs de cette anthologie ont tenté de mettre en mots. De célèbres figures de chats sont retravaillées, d’autres pourraient devenir votre futur pire cauchemar.



« Tu ne risques rien, comment peux-tu flipper avec un truc qui s’appelle miaou ! » (p. 40)



Hélas, quelle déception que cette lecture ! Outre la très grande inégalité de qualité des textes, certains moins mauvais que d’autres parce qu’ils abusent moins des clichés et proposent un style moins scolaire, il y a des textes glauques à l’excès, inutilement sanglants et racoleurs. J’ai abandonné à la moitié du recueil, lassée par la répétition des mêmes images et le manque de finesse dans l’horreur.



Amateurs de chats, lisez plutôt Éloge du chat de Stéphanie Hochet ou Le petit dictionnaire amoureux des chats de Frédéric Vitoux.

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Sombres Félins

Au début, j'avoue, je me suis posée quelques questions : Une anthologie horrifique sur les chats ? N'importe quoi, comme si Horreur et Chat allaient ensemble. Bref, j'étais quelque peu sceptique.



Et puis, je l'ai commencé...



​La lecture de la première nouvelle m'a mise tellement mal à l'aise que j'ai hésité avant de continuer à lire. Je ne m'attendais vraiment pas à ça.



​Certaines nouvelles sont fantastiques, d'autres pas. J'ai beaucoup aimé certains clins d’œil fait à des personnages bien connu de la littérature horrifique, notamment Hannibal.



Tout le long de ma lecture, j'étais sous tension, mal à l'aise, je faisais face à un sentiment constant d'angoisse.



C'était sans doute le but de cette anthologie. À la fin, je me suis dit « Mais ces auteurs sont complètement barrés. » Franchement, j'ai adoré !



Au final, c'était exceptionnel, suffocant, bizarre, c'était tout ça à la fois. (Et même bien plus que ça!)



À lire absolument !
Lien : http://leshistoiresdameli.wi..
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Sombres Félins

Je vais essayer de vous dire un petit mot sur chaque nouvelle !

1 – Caprices – Florence Barrier nous propose une réécriture d'Alice au Pays des Merveilles. Une nouvelle pleine d'humour, une entrée en matière fort réussie.

2 – Meow – Aaron Judas nous fait découvrir une nouvelle drogue aux effets surprenants. Les apparences ne seront désormais plus trompeuses pour certains... J'ai beaucoup aimé la chute de cette nouvelle et la présentation fouillée du personnage central.

3 – le pré aux trembles – David Baquaise : quand un père cherche à protéger son fils de son ignorance... Troublant.

4 – L'Enfer – Mahaut Davenel nous offre un texte aussi poétique qu'horrible. J'y ai vu une dénonciation du marché de la pornographie. Cela m'a beaucoup fait penser à l'article d'Isabelle Sorente sur les dessous du X.

5 – La Quête – Patrick Godard nous propose sa vision des neuf vies du chat. Quel faux-cul ce chat !!! Très réussi à mon goût.

6 – Sacha – Pierre Brulhet nous fait mener une enquête de voisinage. Que se passe-t-il d'étrange avec la vieille dame au chat ? J'ai trouvé la chute de cette histoire parfaite !

7 – Blanc Comme Neige – Jeanne Sélène (alias "moi"). Je vous parle en quelques mots de ma nouvelle : venant juste d'échapper à un mari violent et manipulateur, une jeune mère accepte d'adopter un chaton à la demande de son fils de cinq ans...

8 – Etincelle dans la nuit – David Elbe nous propose une rencontre nocturne bien singulière. J'ai beaucoup aimé cette nouvelle avec sa tendre bienveillance surmontée d'horreur.

9 – Hachés menus comme chair à pâté – quand Vyl Vortex réinvente le chat botté, ça déchire !

10 – Moi, le chat – avec cette très courte nouvelle, Morgane réussit à nous plonger dans les pensées d'un adorable petit affamé... J'ai vraiment beaucoup aimé.

11 – Chatertton Blues – Mickaël Feugray écrit un dialogue intérieur fort malsain. du "Luciférines" le plus impur qui soit !

12 – Heil Kitler – Aude Cenga imagine Hitler réincarné en chaton. Une nouvelle poilante, je me suis bien amusée avec cet humour à la fois noir et désopilant.

13 – La Femme aux chats – Henri Bé. Un jeune amoureux offre, un peu à contre-coeur, un chat à sa femme. Mina la minette se révèle le catalyseur d'étranges comportements...

14- Les chats du Tard – François Fieroboe a choisi un style journalistique pour cette nouvelle. Mais quel est le secret de cette ville aux chats ? Une histoire ouverte qui donne envie d'inventer mille possibilités !

15 – Ronronnements Infernaux – les chats de Bruno Pochesci sont joueurs, très joueurs... pour le malheur des candidats désignés d'office ! J'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Au bout du compte, il fait bon avoir un brin d'empathie pour les félins !

16 – Peau de chat – le personnage central de Noémie Wiorek est taxidermiste. Pour remplir sa bourse, il délaisse ses rêves d'artiste et vend en quelque sorte son âme aux chats. Une nouvelle qui fait frissonner !

17 – La Cage aux fioles – cette nouvelle d'Eric Vial-Bonacc est dans la pure lignée du fantastique d'autrefois. J'ai beaucoup aimé le ton, légèrement primesautier, en décalage total avec le contenu très sombre.

18 – Les petits chéris – Emmanuel Delporte campe un personnage très original dans un monde en perdition. J'ai adoré cette nouvelle, c'est un véritable coup de coeur pour moi !

19 – Addiction – Marthe Machorowski donne une petite touche d'Égypte antique à notre monde capitaliste et hypersexualisé. Les chats sont joueurs décidément !



En résumé, une anthologie vraiment très réussie, pour moi, avec des styles et des sujets très variés autour de ce thème central qu'est le chat. Et, comme pour Maisons Hantées, le petit plus vraiment chouette : le fait que chaque nouvelle soit illustrée.
Lien : http://jeanneselene.blogspot..
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Sombres Félins

Qu'allez-vous trouver dans Sombres félins anthologie de 19 nouvelles des éditions luciférines ?

He bien, des récits fascinants, par leur regard porté sur cet animal. Par cette vision crasse, sordide, malsaine ou gore. Car ici point de lol cat mais plutôt des chats infernaux à la Edgar Poe.

Des intrigues pas toutes originales, avec quelques thèmes qui reviennent peut-être un poil trop fréquemment à mon goût comme l'anthropophagie, mais des plumes toutes singulières, de très beau niveau. Chacun des textes dégage beaucoup de personnalité. Et ça c'est une agréable surprise.

Parfois une poésie sordide, un lyrisme noir et sang.

Et parfois, un certain humour, noir aussi…

Mais à chaque fois, un style différent, une approche particulière, une marque de fabrique.

Deux nouvelles, parmi tant d'autres, m'ont particulièrement tapées dans l'oeil :

- Moi, le chat de Morgane : nouvelle je crois la plus courte du recueil, vive et intelligente. le dévoilement progressif de la situation est jubilatoire, le lecteur est mené par le bout du nez.

- Ronronnements infernaux de Bruno Pochesci : nouvelle très efficace qui dresse le décor dès les premières phrases, un déroulé implacable et une fin habile. Avec une coloration science-fictionnesque appréciable et qui permet au texte de sortir du lot.

Enfin, le vrai + sympa de cette anthologie ce sont les illustrations, signées de trois artistes. Chaque texte a la sienne. Cela donne un vrai cachet à l'ouvrage.

Ajouté à l'impression de bonne qualité et au prix fort raisonnable, l'envie de découvrir d'autres bouquins de chez Luciférines pointe le bout de son museau… de chat bien sûr.

Je conseille ce livre à ceux qui n'aiment pas les chats, à ceux qui aiment les chats mais qui ne craignent pas que leur regard changent sur leurs mignonnes petites boules de poils affectueuses et puis aux autres aussi car ça ne fait pas de mal de frissonner un peu de temps en temps.

Vidéo en cliquant sur le lien ci-dessous


Lien : http://youtu.be/wf0_LG-X_XY
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Sombres Félins

Consacrées aux chats, ces nouvelles sont horrifiques, glauques, et certaines carrément dérangeantes.

A éviter de lire le soir avant d'aller se coucher !
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Sombres Félins

Sombres Félins est un recueil de nouvelles parus en 2016 aux éditions Luciférines qui font généralement montre de qualité. La qualité se retrouve dans la plupart des textes ci-dessous, même s’il y a quelques inégalités. Le sujet a volontairement été orienté vers l’horreur, parfois à l’extrème, trop à mon goût.



Aperçus :



Caprices de Florence Barrier est une parfaite introduction à ce recueil, sombre et mettant parfaitement en scène ce cher Lewis…



Aaron Judas s’accroche à sa réputation avec Meow qui flirte avec l’étrange et le palpitant sur fond de drogue et de violence avec une conclusion à laquelle je ne m’attendais pas.



Le pré-aux trembles s’enfonce dans une forêt plus légendaire et sans doute plus classique que les précédents textes, mais David Baquaise n’en traite pas moins son sujet avec une inéluctabilité effroyable.



A mon goût, L’Enfer de Mahaut Denevel nous plonge dans un sadisme libidineux intolérable au point où j’étais à deux doigts d’arrêter ma lecture. Du gore à la « Saw » trop gratuit et une utilisation des félins plus raccrochés à l’histoire qu’utile à celle-ci.



Comme à son habitude, Patrick Godard s’imprègne du thème et l’attaque sous un angle inédit afin, ici, de nous expliquer pourquoi les chats ont 7 vies. Une écriture sophistiquée, faisant sans cesse écho aux félins pour un récit qui n’en reste pas moins brutal. La quête est juste une superbe nouvelle.



Sacha de Pierre Brulhet nous plonge dans une horreur presque ordinaire, un fait divers à frissonner qui n’a rien d’une légende urbaine. Un développement qu’il réalise à pattes de velours.



Si Blanc comme neige de Jeanne Sélène nous plonge progressivement dans l’inquiétant puis l’horrifique, ce texte traite avant tout de la violence conjugale et du triste héritage que celui-ci peut induire.



A l’instar de son titre, Etincelle dans la nuit de David Elbe est une lumière presque apaisante dans ce recueil bien sombre, violent et parfois gore. Une touche de poésie reprise l’illustration de la nouvelle.



Hachés menu comme chair à pâté de Vyl Vortex me laisse indécis. D’une part, j’ai apprécié son point de départ qui est le conte du Chat Botté, mais d’autre part le déroulement et la fin du récit ne m’ont pas séduit. L’idée aurait mérité un développement plus subtil.



Moi le chat est un texte bien trop court. Morgane nous mène à la conclusion bien trop rapidement alors que l’idée aurait mérité un traitement plus dense.



Difficile de rentrer dans Chatterton Blues, tant l’écriture de Mickaël Feugray est particulière. Un style par touches impressionnistes auquel on s’habitue au bout de deux ou trois pages et qui convient à l’esprit du personnage principal. Le félin n’est guère qu’un rajout dans cette histoire abominable qui tient de la folie.



Heil Kitler ! se présente au départ comme un récit amusant, mais aussi dénonciateur de l’idéologie nauséeuse nazi. L’air de rien Aude Cenga nous embarque dans son histoire loufoque pour nous amener à une violence qui, au final, est bien moins terrible que la pensée véhiculée.



Dans La femme aux chats, Henri Bé ose un texte dérangeant sur la séduction de l’animal de compagnie, mais aussi sur la violence. Récit intéressant à la conclusion étonnante, même si elle est parachutée de nulle part.



Pas d’horrifique dans les chats du Tard, mais une enquête sur ce village envahit pacifiquement par les félins avec l’acceptation des habitants. Une nouvelle sympathique de François Fierobe à la solution surprenante, même si elle manque – au moins pour le lecteur – d’une preuve en chute final dont n’aurait pas disposé l’enquêteur. Mais il faut bien avoué que tout le récit est dans l’hypothèse alors pourquoi pas le final ?



Ronronnements infernaux est une nouvelle qui me fait penser au film Cube puisque les personnages de Bruno Pochesci se trouvent dans une situation similaire voire bien pire, chats en plus. Le mystère et l’espoir d’une survie est plutôt prétexte à quelques scènes gores, néanmoins moins insupportables que dans L’Enfer. A réserver aux amateurs du genre.



Naomie Wioreck rend un hommage à Poe avec sa nouvelle Peau de Chat mettant en scène un modeste taxidermiste qui va sombrer du côté obscur des félins. Plutôt efficace.



La cage aux fioles d’Eric Vial-Bonacci nous transporte dans un univers à la science julvernienne doublée de fantastique. Une histoire où l’irréel pénètre par un trou d’air pour se plier au carnage ou/et à la folie.



Pour notre plaisir, Emmanuel Delporte prend le temps de définir son univers post apocalyptique, posant ainsi les fondamentaux de son histoire. Du coup sa nouvelle s’ancre dans un background qui lui donne profondeur et intérêt et qui nous permet d’apprécier pleinement Les Petits Chéris.



Pour ter-minet en beauté ce recueil, Marthe Machorowski s’écarte quelques peu du thème avec un récit très bien construit et aussi séduisant que sa Léonie qui tient entre ses « griffes » un industrieux homme d’affaires qui devra faire son choix. Une Addicton, potentiellement dangereuse.





Pour conclure, je dirai que, globalement, mon appréciation de ce recueil est positive. Néanmoins, n’étant pas spécialement un fan de gore, quelques textes m’ont vraiment dérangé comme vous avez pu le voir et je n’ai trouvé en certains qu’un intérêt limité. Heureusement la majorité m’a interpellé ou intrigué par leur ingéniosité, leur chute et/ou la qualité de leur écriture.



A ne pas mettre entre les mains d’âmes sensibles. Au cinéma certains textes seraient interdits moins de 16 ans…
Lien : http://fredericgobillot.over..
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Sombres Félins

"Sanglants félins" serait un titre plus approprié pour ce recueil de nouvelles. En effet, les nouvelles sont plutôt dérangeantes et macabres, et j'ai dû sauter plusieurs passages tant j'étais dégoûtée par le gore. Ce n'est donc pas un livre à mettre entre toutes les mains ! Cependant, les textes sont de qualité et nous font découvrir des styles différents.
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Sombres Félins

Adorant les chats, je ne pouvais pas passer à côté de cette anthologie. Je l’ai même attendue avec beaucoup d’impatience, j’étais curieuse de découvrir ce qu’on avait pu faire des chats et si je finirais par voir mon félin de façon différente comme annoncé sur la quatrième de couverture.

Je pensais pouvoir le lire rapidement mais je n’ai pas réussi, j’ai dû faire une pause au beau milieu : j’étais incapable de continuer sans avoir la nausée. La nouvelle qui m’a tuée, c’est L’Enfer : elle est très gore ce qui ne me pose pas de soucis habituellement, le problème, c’est que ce fut une succession de descriptions sanglantes et dérangeantes sans réelle histoire, quant à la présence des chats, elle est quasiment inexistante, ils sont spectateurs, s’ils n’étaient pas là, ça ne ferait aucune différence.

Ce n’était pas la seule nouvelle horrifique, mais c’est celle que j’ai détestée.

Dans le genre, on a également Meow qui est tout aussi horrifique et raconte l’histoire d’un drogué qui se fait un mauvais trip, elle s’est laissée lire même si ça m’a donnée la désagréable sensation de déjà-lu.

Parmi les nouvelles gores, on a notamment Peau de chat qui est sympathique même si je l’ai trouvée un peu longue.

Et l’une de mes préférées, Ronronnements infernaux, qui mets en scène une espèce de jeu où des humains sont enfermés dans des cages en verre avec pour seuls compagnons des chats, je n’en dirai pas plus, cela gâcherait le plaisir.



Ce que j’ai aimé dans cette anthologie, c’est le fait que les nouvelles sont très variées, j’ai déjà parlé des nouvelles sanglantes et horrifiques, mais certaines se situe dans un contexte plus familiale comme c’est le cas pour Blanc comme neige que j’ai adoré, l’enfant de l’histoire autant que le chat sont presque effrayants ;

Avec Sacha, on découvre en second plan une vieille dame seule tellement amoureuse de son chat qu’elle en oublie de vivre (j’ai beaucoup aimé).

Dans Caprices, un père de famille achète un tableau très particulier (si la partie ventes aux enchères m’a laissée indifférente, j’ai aimé la suite).



Cette dernière a un côté davantage fantastique comme c’est le cas pour d’autres :

le thème des sorcières est bien entendu abordé, j’aurais été déçue si ça n’avait pas été le cas dans Le pré-aux-trembles que j’ai beaucoup aimé, les chats étant à l’honneur ;

mais aussi dans La femme aux chats, il n’est pas spécifiquement dit que c’est une sorcière mais elle s’en rapproche ;

ou dans Addiction où la fascination que Marc éprouve pour Léonie tient de la sorcellerie (l’explication en est différente mais je ne vais pas tout vous révéler).



On retrouve également des contes revisités avec La quête où l’on suit les déambulations du matou Rominagrobis qui mène sa quête en semant chaos et horreur derrière lui (j’ai relativement bien aimé) ;

Haché menu comme chair à pâté revisite le conte du chat botté – Si la fin est prévisible, l’histoire en est fort sympathique.



L’époque peut également varier :

La cage aux fioles nous mène aux portes d’une histoire dont l’atmosphère est assez proche de la machine à voyager dans le temps de H.G. Wells, même si au début, j’ai trouvé assez ridicule l’utilisation de la machine mais la suite est bien plus sombre.

Les petits chéris se passent dans un avenir post-apocalyptique ou les institutions humaines se sont effondrées et les animaux ont été abandonnés puis exterminés pour certains dont les chats, etc. J’ai bien aimé.

Les chats du Tard relate l’enquête d’un écrivain portant sur un village où les habitants cohabitent avec de nombreux chats, un récit très bien écrit mais je me suis un peu ennuyée.



D’autres nouvelles jouent davantage sur l’amalgame homme-chat nous laissant douter de l’identité de la créature jusqu’à la fin :

C’est le cas pour Étincelle dans la nuit qui est dépaysant et s’est laissé lire mais sans plus.

Chatterton Blues est un long dialogue, un peu trop, d’un ravisseur : on ne sait pas trop si c’est un chat ou un humain, elle comporte beaucoup de jeux de mots plaisants mais quelques longueurs aussi.

Moi, le chat raconte la vie d’une créature élevée par une femme de la même façon que les chats qu’elle possède. Il est court, s’est laissé lire mais j’ai adoré la chute.



J’ai gardé ma préférée pour la fin : Heil Kitler. Dès le début on sait que le chaton est la réincarnation d’Hitler. Il cherche à conquérir à nouveau le monde sous sa forme féline – et tous les gestes qu’il a envers ses humains est une avancée vers sa conquête, un message qu’il essaye de leur faire passer mais qu’ils ne comprennent pas. Une nouvelle sombre mais également pleine d’humeur noire.



C’est une lecture assez mitigée et en dents-de-scie. J’ai aimé certaines nouvelles, d’autres nettement moins.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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Féminin Plurielles

Je ne suis pas particulièrement fan des recueils de nouvelles, pour la bonne raison que je trouve ce genre de lecture très frustrante. Pour autant, lorsque Lilian Ronchaud des éditions L’ivre-book m’a proposé de découvrir ce recueil consacré aux femmes, je me suis laissée tenter. Je tiens, par ailleurs, à le remercier pour cette découverte.

Pour écrire cette chronique, j’ai fait le choix de vous donner mon avis nouvelle par nouvelle.

La première nouvelle qui s’intitule Une fille pour la lignée est assez spéciale. Nous suivons deux groupes de personnages. Un premier composé de trois femmes qui semblent être des sorcières vivant dans une autre époque que la nôtre et un deuxième composé d’une famille (un couple et leur fille unique) qui vivent au vingt et unième siècle. Sans trop savoir comment, l’homme va se retrouver auprès des trois premières femmes. La frustration dans cette nouvelle vient du fait que je ne suis pas certaine de l’avoir bien interprétée. Pour moi, tous ces personnages ont un lien mais avant de le savoir la nouvelle prend fin…

La seconde nouvelle, Flaminia, nous emmène en Italie, à l’époque de Zola, en compagnie d’une jeune fille rebelle de la noblesse qui n’a pas l’intention de se laisser traiter comme une moins que rien par son père ou n’importe quel homme. Heureusement pour elle, elle va rencontrer une cousine de sa mère qui va lui montrer qu’il est, malgré tout, possible de vivre comme on le souhaite même quand on est une femme. Vous l’aurez compris cette nouvelle parle de la condition des femmes au dix-neuvième siècle (principalement en Italie mais aussi en France) mais il aussi question d’amour et d’Art. Cette histoire est un peu plus longue donc moins frustrante. Pourtant, la fin laisse le lecteur dans l’ignorance : à lui de décider si l’histoire finie bien ou mal.

La troisième nouvelle, Eugénia, nous raconte l’ascension puis la chute d’une famille de commerciaux du début du vingtième siècle, en Espagne (ce n’est qu’une supposition de ma part au vu du nom des personnages et des villes). Les femmes de cette histoire, notamment Eugénia et Clemencia, ont beaucoup de caractères et sont prêtes à tout pour avoir une place au sein de leur famille. La première montre sa détermination à protéger sa famille en acceptant de la quitter quant à la deuxième, elle fait tout pour avoir une place importante au sein de l’entreprise familiale. Contrairement, aux deux précédentes, cette nouvelle a une vraie fin.

La quatrième et dernière nouvelle, Mangana, nous emmène dans un monde dystopique qui pourrait être le nôtre d’ici quelques temps. J’ai eu un peu de mal à comprendre le fonctionne de l’univers puisqu’en moins de trente pages, l’auteure nous présente l’univers et trouve une solution. C’est donc très rapide. Quand je dis solution, je parle un peu vite puisque la nouvelle prend fin avant que l’on sache si cela est possible ou pas. C’est certainement la plus frustrante de toutes les nouvelles de ce recueil mais aussi surement ma préférée.

Le style de l’auteure est assez agréable mais il manque quelque chose pour que je sois totalement sous le charme. En effet, j’ai l’impression que les nouvelles sont racontées avec tellement de recul que les émotions ne passent pas des personnages au lecteur et ça c’est vraiment dommage. J’ai surtout eu cette impression lors de ma lecture de la seconde nouvelle. Après réflexion, je me dis que cette impression vient peut-être du fait que nous n’avons pas le temps de bien nous immiscer dans l’histoire et donc de bien comprendre les personnages.

Pour conclure, un recueil agréable à lire qui met à l’honneur les femmes, qu’elles soient jeunes, vieilles, de notre époque ou du passé.
Lien : http://mabiblio1988.blogspot..
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Les Démons du Hasard

Belle écriture fluide, précise, bien adaptée au genre "nouvelles".

L'auteur a eu une carrière de professeur de lettres et cela se sent dans l'ouverture à des mondes différents et des gens différents

Le texte court "Les charognards" n'a pas la structure de la nouvelle mais pourquoi pas...

Je ne retrouve pas toujours le côté percutant des chutes comme je les aime mais

la lecture est globalement bien gouleyante. L'émotion est aussi au rendez-vous particulièrement dans les narrations que l'on devine au moins en partie autobiographiques.
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