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Citations de Martyn Bedford (34)


Jour après jour, année après année, on va à l'école pour apprendre des choses afin de passer des examens, et on nous donne des bouts de papier qui attestent qu'on a appris tous ces trucs (dont on oubliera la plupart ou dont on n'aura jamais besoin), et puis ces bouts de papier nous permettent d'entrer à l'université où on apprend encore plus de trucs, où on obtient encore plus de bouts de papier, dont on se sert pour trouver un travail dont on ne veut pas et qui ne nous plaira pas, et on travaillera jour après jour, année après année, pour gagner assez d'argent afin d'acheter une maison qui ne nous plaira pas (ou qui nous plaira, mais qu'on ne pourra pas vraiment se permettre), qui ressemblera à toutes les autres maisons, dans une ville pleine de gens exactement comme nous, qui vivent des vies comme la nôtre, avec un mari et deux enfants qu'on élèvera pour qu'ils fassent exactement la même chose de leur vie, pendant qu'on vieillira et vieillira puis qu'on mourra.
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Le destin est une poignée de main entre le libre arbitre et le hasard pur.
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Vis comme la rivière, sans jamais t'immobiliser ni retourner en arrière, mais en coulant toujours vers l'avant. Si tu devais atteindre un désert, transforme-toi en nuage et flotte par-dessus, puis retombe sous forme de pluie de l'autre côté pour redevenir une rivière. (Il a haussé les épaules). C'est un vieux proverbe arabe.
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Mon père avait un poster sur le mur de son bureau - un dessin représentant des rangées et des rangées de maisons grises identiques avec des toits gris identiques, avec au milieu une seule maison au toit peint en bandes roses et violettes. Dehors, le propriétaire, qui tient un rouleau et un pot de peinture, est emmené par la police. (Une autre toux. Il lui a fallu un moment pour reprendre son souffle). Dès que j'ai eu l'âge de comprendre ce dessin, je me suis juré qu'en grandissant, je deviendrais un type avec un toit rose et violet.
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Il est bon de regarder en arrière - mais pas fixement.
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— Qu'aurais-tu fais si je n'étais pas arrivée ? ai-je demandé.
Il a haussé les épaules.
— J'aurais attendu que tu arrives.
— Mais imagines que je ne sois jamais arrivée.
— Mais tu es arrivée.
— Oui mais...
— Gloria, je t'aurais attendu sous ce panneau des départs jusqu'à être si vieux que mon cœur se serait arrêté de battre et que je serais tombé raide mort ; jusqu'à ce que mon cadavre en décomposition suinte des fluides nauséabonds dans le hall ; jusqu'à ce que mes restes soient balayés et le sol aspergé de désinfectant par un agent de surface en gilet fluo.
Je lui ai dit que cela démontrait un niveau acceptable d'engagement dans notre relation bourgeonnante.
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On doit transporter son bonheur avec soi, ou en faire une autre fournée.
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- Ce serait bizarre si on laissait des millions d'ombres de nous-mêmes partout où on va, tu ne trouves pas ?
Il a eu l'air d'y réfléchir un peu.
- Et s'il y avait plutôt des millions d'ombres de nous dans tous les endroits du monde où ne nous sommes pas encore allés ? a-t-il dit. Attendant juste qu'on les rende réelles ?
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- Bien, je vous laisse alors, a-t-elle dit. Servez-vous des biscuits.
- Merci, à répondu Uman. Mais en fait je suis un vampire, je ne mange pas d'aliments normaux.
...
...
- Je n'en reviens pas que tu aies parlé à ma mère.
- Elle m'a ouvert la porte. Que voulais-tu que je fasse? Du Mime?
- Et c'était quoi, cette histoire de vampire?
- Je lâche des trucs stupides quand je suis nerveux. Et aussi quand je ne le suis pas, à vrai dire, a-t-il ajouté en riant.
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L’endroit ne fait pas le bonheur. On doit transporter son bonheur avec soi, ou en faire une autre fournée où qu’on soit.
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La tristesse n’est pas un choix rationnel. Pas plus que le bonheur. Tu ne peux pas décider de ne pas être malheureuse, pas plus que tu peux décider de ne plus être fatiguée alors que tu as mal dormi.
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Je suppose que je ne m'étais pas rendu compte que je l'aimais bien jusqu'à ce que je le croie parti.
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Uman a dit qu'il était entré dans ma vie parce que j'étais prête à ce qu'il y entre.
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Mon père avait un poster sur le mur de son bureau – un dessin représentant des rangées et des rangées de maisons grises identiques avec des toits gris identiques, avec au milieu une seule maison au toit peint en bandes roses et violettes. Dehors, le propriétaire, qui tient un rouleau et un pot de peinture, est emmené par la police. Dès que j’ai eu l’âge de comprendre ce dessin, je me suis juré qu’en grandissant, je deviendrais un type avec un toit rose et violet.
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Avec le temps , je serai assez âgée pour colorer ma vie de la couleur que je veux.
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J’ai relevé le store de la fenêtre de ma chambre et j’ai contemplé les mêmes toits en vrac, les petits jardins soignés, les voitures luisantes et les arbres dénudés du seul endroit où j’ai jamais vécu… et j’ai imaginé un tsunami. (…) Je n’aurais pas su expliquer pourquoi. C’est une ville « agréable ». Sûre, calme, jolie. Des touristes y passent leurs vacances. Des gens aimeraient vivre ici. Je n’avais aucune raison de ne pas l’aimer.

Jusqu’à ce que je regarde par le fenêtre le Jour de l’An, je ne m’étais pas rendu compte que c’était le cas.
Tier a pensé que j’étais juste fatiguée à cause de la soirée. Mais c’était plus qu’une petite déprime de lendemain de fête. (…) je ressentais une impression trace d’impatience. Ou d’insatisfaction. Envers moi-même autant qu’envers tout le reste. Je suis sûre qu’un psychiatre aurait pu donner un grand nombre de bonnes raisons pour expliquer mon état. Mais notre humeur se fiche bien cela raison. (…)
— Uman a dit qu’il était entré dans ma vie parce que j’étais prête à ce qu’il y entre.
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De toute façon, l’endroit ne fait pas le bonheur. On doit transporter son bonheur avoir soi ou en faire une autre fournée où qu’on soit.
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Alors, tant qu'on n'aura pas dix-huit ans, on appartiendra à d'autres gens.
- Appartenir ? Je n'appartiens pas à mes parents. Je n'appartiens à personne.
Il a haussé les épaules.
- C'est comme ça, pourtant. Les parents, les profs, la police...ce sont eux qui édictent les règles. Pas nous.
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- hum... Tu ressembles à une...
- Gloria, dis-je, ne voulant pas me prêter à ce petit jeu.
- Oh comme dans l'hymne Gloria in excelsis ?

Ça me changeait. La plupart des gens me demandent si je porte le prénom de l'hippopotame dans Madagascar. Certains garçons saluent encore mon entrée dans une classe par des "Je les aime grosses, je les aimes bombées", même si le film remonte à des années.
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- Tier-ney, je peux te demander d'aller t'asseoir à côté de Luke, s'il te plaît ?
- Ça va bas, non? a-t-elle répliqué avec une expression à mourir de rire.
- Elle parle en danois ? m'a t-il demandé.
- Rhume des foins, ai-je répondu.
- Dans mon ancien collège on pouvait étudier des langues plutôt exotiques comme le mandarin, mais le rhume des foins, je suis épaté !

C'était assez drôle à vrai dire, mais je n'avais pas l'intention de le montrer.
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