Je ne sais pas combien de jours s’écoulent ainsi. J’en ai perdu le compte. Au début, j’ai essayé de garder à la mémoire lundi, puis mardi, mais finalement tout s’est mélangé. Chaque journée est un éternel recommencement, en tout point semblable à la précédente. La fille reste couchée jusqu’à ce que je l’oblige à se lever. Nous nous forçons alors à avaler le petit déjeuner. Puis elle approche une chaise de la fenêtre, s’assoit et regarde dehors. Elle pense. Elle rêvasse. Elle souhaiterait être n’importe où plutôt qu’ici