Comme la tristesse peut se vivre sans peine et sans chagrin, il est des solitudes que n'envahit pas l'ennui et des ennuis plus féconds que bien des réflexions. Ce sont des niches de liberté intime et lumineuse que la quête sociale et les corrosions narcissiques nous empêchent d'apprécier. Ainsi ne parvenons-nous pas à percevoir le pouvoir du silence, la richesse du vide, les bienfaits de la rêverie. (Page 190)