Les livres remplacèrent mes jeux d'enfant sauvage et nourrirent mon imagination. Des mondes et des langages inconnus vinrent enrichir mes fantaisies personnelles, leurs décors autant que leurs intrigues. Tout cela me donnait des ailes pour espérer m'échapper un jour et des idées pour tenter de changer le monde.
Le temps d'une lecture, je vibrais, je vibrais. Je m'épanouissais au pays de la création, de la liberté, de la révolte et de la résistance. (p.95)