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Nationalité : Italie
Né(e) : 1440
Mort(e) : 1494
Biographie :

Matteo Maria Boiardo, né au château de Scandiano dans la province de Reggio d'Émilie en Émilie-Romagne en 1440 ou en 1441 et mort le 20 décembre 1494 à Reggio d'Émilie, est un poète et homme politique italien qui fut au service des ducs de Ferrare.
Matteo Maria Boiardo descend d'une famille noble attachée à la dynastie des Este qui était à la tête du duché de Ferrare. Cette ville était alors un important centre culturel dominé par l'homme de lettres Guarino Guarini. Là, Boiardo mène de studieuses études humanistes, mais qui seront de courte durée car il se retrouve très jeune à la tête de la famille et doit rejoindre Scandiano pour administrer ses biens. Il n'en sortira plus que rarement pour accomplir les missions que lui confient les Este qui l'ont placé à la tête du gouvernement de Reggio d'Émilie.
Il compose ses premiers textes en latin : des Chants à la louange de la famille d'Este et des églogues allégoriques (les Pastoralia). Il traduit des historiens grecs comme Lucien de Samosate et latins comme Apulée et notamment leurs versions respectives de l'Ane d'or. Il compose même une comédie : le Timone à partir d'un dialogue de Lucien. Son Canzoniere, composé en italien mais publié sous le titre latin Amorum libri III, révèle une nette influence pétrarquiste. Il écrivit en outre des Sonetti e Canzoni.

Cependant l'œuvre majeure de Matteo Maria Boiardo est sans conteste le poème chevaleresque intitulé Orlando Innamorato (en français : "Roland amoureux") composé en l'honneur du duc Hercule II d'Este. Les deux premières parties publiées en 1483 rencontrent un franc succès auprès du public ferrarais. L'entrée de l'armée de Charles VIII en Italie en 1494 met le pays en état de guerre et interrompt la composition de la troisième partie du poème.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
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Astolphe était parfaitement beau, magnifique, courtois et galant. Les dames aimaient sa compagnie parce qu'il avait des saillies vives et plaisantes qui le rendaient très agréable dans la conversation. Il entendait bien à railler. Il ne manquait pas de courage ; et s'il paraissait vain dans ses discours, il savait au moins les soutenir par ses actions. Il était prompt à s'offrir au péril et c'était dommage que sa force ne répondît pas à l'estime qu'il en faisait. S'il lui arrivait de tomber de cheval, ce n'était jamais sa faute. Il s'en prenait à son coursier. Il s'en faisait donner un autre, sur le lequel il se remettait volontiers au hasard d'être renversé de nouveau.
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