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Citation de frandj


(p. 145)

J’en voulais à Judit, pour la douleur de l’abandon, la noirceur de la solitude et la trahison que j’imaginais derrière ses mots embarrassés, le futur était un ciel d’orage, un ciel d’acier, plombé au Nord, le destin se joue à petits coups, à petits mouvements, des sommes de minuscules erreurs de cap qui vous précipitent sur le brisants au lieu d’atteindre l’île paradisiaque tant désirée (…). Je pensais à Saadi, à Ibn Batouta, à Casanova, aux voyageurs heureux - moi, j’étais seul accroché à une bière tiède au cœur de la tristesse, dans la ténèbre occidentale, et il n’y avait pas de phare dans la nuit d’Algesiras, aucun, la lumière de Barcelone, de Paris, étaient éteintes, il ne me restait qu’à retrouver Tanger…
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