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Bibliographie de Mathieu Bastien   (1)Voir plus

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Le désir est ce qui fait battre notre cœur, ce qui le fait palpiter. Sans désir, nous ne sommes que des créatures mornes et sans vie.
Bien souvent, ce qu’on convoite le plus est ce qui nous est interdit. Alors il y a des désirs qu’on réfrène, qu’on condamne, et cela peut vous briser le cœur, vous anéantir. À cause du désir, votre vie devient un enfer. C’est difficile à supporter : désirer l’inaccessible.
Mais finalement, ceux qui souffrent le plus ne sont-ils pas ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent ?
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On réalise qu’il faut laisser partir les gens qu’on aime, même si ça fait mal. On réalise qu’il faut lâcher prise du passé et avancer. Détruire les ponts qui sont derrière soi et débroussailler la route qui s’étend à l’horizon. C’est difficile, mais se détacher du passé, c’est la seule façon d’avancer.
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Chaque jour qui commence est le prélude à cet inévitable constat : il n’y a pas pire sensation que la douleur. Elle se manifeste sous différentes formes. Il y a la douleur bénigne : un petit pincement, une légère tension, une douleur que l’on supporte tous les jours sans plus vraiment y prêter d’attention. Cette même douleur que je ressens lorsque Matthew maltraite mes muscles, les forçant à retrouver leur vigueur perdue. Puis il y a la douleur qu’on ne peut ignorer. Une douleur si grande qu’elle diminue tout le reste, si omniprésente que la seule chose à laquelle on parvient à penser est à quel point on souffre.
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« Ce n’est pas votre faute ! Bien sûr que ce n’est pas votre faute. C’est… le destin, comme on l’appelle communément. C’était écrit. Comme notre accident était déjà écrit avant même que nous prenions la route à Sacramento. Et si notre nuit à Eugene était la dernière, parce que quelqu’un, là-haut, l’avait décidé ? Personne n’est maître de son destin, on le subit, on y survit. Et si on est responsable de ses décisions, quand une tragédie de la sorte arrive, on ne peut en être blâmé. Il voulait un poney, vous avez décidé que cela n’était pas raisonnable, cela, vous pouvez l’assumer.
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C’est étrange, on gaspille tant d’instants de notre présent à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets, des prédictions. Trouver des solutions à des problèmes dont même la réalité future est incertaine. L’avenir, on croit pouvoir l’imaginer, mais tout ce que l’on suppose est faux. Irrémédiablement, chaque seconde qui passe, chaque inspiration, chacun de nos mouvements et de nos décisions modifie l’avenir. Penser savoir à l’avance n’amortit pas le choc, car quand le voile se lève, l’avenir est bien différent de ce que l’on avait pu imaginer. Et on se le prend de plein fouet.
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La douleur n’est pas seulement une sensation physique, c’est un mal fourbe qui ronge de l’intérieur. Un sentiment qui coule dans nos veines, atrophie nos artères, se répand dans nos tissus et nous fait suffoquer.
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Les mots que les adultes ont employés à l’époque pour m’expliquer cela étaient différents, bien entendu, mais la conclusion était sans équivoque : Amber était morte. Je n’ai pas pleuré, je suis retourné à l’école le lendemain, et si, pendant un temps, je n’ai pas voulu jouer avec les autres enfants, rapidement les choses sont revenues à la normale. Je n’ai pas pleuré, non, contrairement à ma mère. Ça a été dur pour elle d’expliquer à son fils la mort de son amie, de mettre son enfant encore si jeune face à une réalité pourtant indissociable de la vie.
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La saveur humide de ses lèvres s’évanouit, ses caresses s’évaporent et son souffle chaud au creux de mon cou disparaît. J’ouvre les yeux, il n’est plus là. Je suis seul sous le drap qui ne laisse désormais plus filtrer l’éclat matinal. Tout est sombre, comme si la nuit était tombée. Je tente de libérer mon visage, mais je n’y parviens pas, le pan de tissu, dont la sensation s’est muée en un contact froid et désagréable, presque rugueux comme du plastique ou du caoutchouc, m’enserre de toutes parts, entrave mes mouvements et me retient captif.
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Nos langues se lient et se délient sans cesse, nos regards se croisent dans l’obscurité ambiante à peine trompée par la faible lueur d’un réverbère. Dans l’espace exigu de l’habitacle, Dylan déboutonne ma chemise et, butant sur un bouton récalcitrant, finit par l’arracher avec une rage qui m’excite encore un peu plus. Je passe mes doigts dans ses doux cheveux pendant que sa bouche dévore mon torse. Je râle de plaisir quand il mordille mes tétons avec délectation. Sa main caresse mon entrejambe dur, prêt à exploser.
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Je veux pouvoir me réveiller la nuit et sentir ta présence à mes côtés. Je veux par tager des rires, des pleurs et toutes les émotions que la nature nous offre avec toi. Je veux te voir grandir, achever ta métamorphose et être ébloui par la belle personne que tu seras. J’ai peur de te perdre, Dylan, j’ai peur de devoir vivre sans ta joie, sans ton visage, sans ton corps à étreindre chaque matin. J’ai ouvert mon cœur grâce à toi. J’ai découvert l’amour, le vrai, et je me suis autorisé à y plonger sans retenue.
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