Souvent aujourd’hui l’on entend de multiples réflexions qui dénoncent à tout va que le monde est plongé dans le chaos. Si de nombreux éléments tendent à s’accorder avec cette affirmation, il ne faut pas oublier que le monde n’est pas tout noir. Si l’on vit à une époque où la Terre tremble à chaque attaque, semble s’effondrer à chaque fois qu’une crise pointe le bout de son nez, souvenons-nous qu’il y a aussi une place pour s’exprimer, pour raconter des histoires, pour partager un livre, un tableau ou une chanson, avec autrui.
La gélule rouge, roman qui relate l’histoire d’un futur dans lequel des progrès scientifiques ont changé la face du travail, a été écrite dans ce contexte, celui du bateau d’un monde qui tangue mais qui ne coulera pas tant que nous tiendrons la barre que d’autres veulent nous faire lâcher. La gélule rouge raconte comment nous pouvons nous unir pour faire changer les choses, pour surmonter des obstacles, comment nous pouvons nous rebeller contre le pouvoir en place, lorsque celui-ci va trop loin.
Chaque être humain a des droits. Et si nous sommes parfois aveugles face à leur destruction, nous sommes tous capables d’ouvrir les yeux et de dénoncer ce qui se passe. Le monde ne court pas à sa ruine, car il y aura toujours des gens pour le remettre sur le droit chemin. Le monde ne court pas à sa ruine, car des alternatives existent pour chacune de nos bêtises : énergie, alimentation, transport…
Gardons en tête le positif et chassons les excessives pensées noires. Ne baissons jamais les bras pour des causes justes. Pour citer Samwise Gamgee, le compagnon de Frodo dans l’œuvre de Tolkien : “There's some good in this world, and it's worth fighting for.”