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Citations de Mathieu Siam (41)


Je continue sans escale vers les îles du Pacifique, parce que je suis heureux en mer, et peut-être aussi pour sauver mon âme
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Ce ne sont pas les faits que nous allons juger, mais vous !
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Pour répondre à votre question, monsieur le président, que valent les tableaux ? Je pourrais vous faire une réponse analytique de critique d’art, vous expliquer que la valeur d’une œuvre dépend de la pertinence des couleurs, de la lumière, de la composition, des idées, du propos, du traitement… Mais un tableau, dans le sens noble du terme, est bien plus que tout ça. L’œuvre incarne l’implication complète de l’artiste qui a surmonté ses faiblesses et ses erreurs par des conseils ; du travail et une croyance indéfectible en son art. rousseau nous offre une vision singulière et indiscutable du monde. Les motifs, les ponts, les fauves ont bien peu d’importance dans ses tableaux… car ce que nous montre Rousseau, c’est l’émerveillement. Une vision exacerbée comme seuls peuvent en avoir les enfants. La beauté des premiers printemps, les odeurs de la pluie, les peurs innées et l’Amour. À travers ses œuvres, nous plongeons dans ces sensations de notre jeunesse, enfouies au plus profond de nous.
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Que valent les tableaux de Rousseau ? Tout dépend du regard que l’on porte sur l’homme. On peut trouver sincèrement beau un dessin d’enfant. On peut s’enthousiasmer sur les tentatives maladroites d’un peintre du dimanche, et ne voir dans ce loisir pictural que les belles réussites. Rousseau a reçu en tant qu’amateur bien des encouragements et des compliments. Un jour, l’artiste a la prétention de faire de la peinture son métier. Les regards se troublent alors, se durcissent pour ne plus voir que les défauts. Ils portent un jugement sur celui qui s’expose, celui qui ose. Le peintre renvoie parfois les visiteurs à leurs choix, à leurs incapacités à faire. Des frustrations qu’ils masquent par le sarcasme. Pour ma part, j’ai été aspiré dès le premier regard par l’univers de Rousseau. Propulsé dans un monde que plus jamais je ne quitterai.
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Les tableaux que tu peins, tu les vis au Mexique : un soleil rouge ornait le front des bananiers. Et valeureux soldat, tu troquas ta tunique contre le dolman bleu des braves douaniers. Le malheur s’acharna sur ta progéniture. Tu perdis tes enfants et tes femmes aussi. Tu te remarias avec la peinture pour faire tes tableaux, enfants de ton esprit.
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Des écoles et des maîtres, il n’a rien su, rien vu peut-être, rien pris à coup sûr. Ingénument, il va comme il peut, de pauvres moyens spontanés le servent tant bien que mal, il s’approche autant qu’il est en lui, des formes qu’il veut figurer.et l’on y sent une conscience magnifique, une sincérité que nul déboire n’arrête, un vouloir patient et continue. Et je pense conclure par : Surpris, nous le sommes pour notre plus grand plaisir.
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Voltaire – Si les lois pouvaient pleurer, elles se plaindraient d’abord des gens de loi.
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Yadurgha, mon amour. Quand j’ai évoqué mes rêves dans ma sinistre chambre, je peux te l’avouer, c’était de toi dont je parlais. Tu es l’Amour. La réalité t’a faite encore plus belle que je ne l’imaginais. Mais comment aurais-je pu prévoir qu’une personne puisse être aussi merveilleuse que toi. Nos baisers sont riches comme de la terre fertile où fleurissent de doux silences. Hier soir, je lisais ces mots de Chateaubriand : Des arbres de toutes les formes, de toutes les couleurs, de tous les parfums se mêlent, se croisent ensemble, montent dans l’air à des hauteurs qui fatiguent les regards. Quand je reviendrai mon Amour, nous construirons un jardin luxuriant, infranchissable par les hommes sans cœur. Nous y trouverons le bonheur. Comme je regrette d’être parti. Je t’aime ma Yadurgha. Prends soin de toi.
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Avec Rousseau, nous fréquentions la même école à Laval. Rousseau coiffait régulièrement le bonnet d’âne et cumulait quelques retards, si bien qu’en cinquième j’avais 12 ans et lui 16. Pour autant, Rousseau pouvait aussi faire preuve de fulgurances. Il a ainsi obtenu un deuxième accessit de musique vocale et un deuxième accessit de dessin. Un jour, des notables ont tiré au sort le nom des jeunes qui partaient à la guerre. Le hasard a décidé de nos vis. Certains partaient pour l’armée, certains restaient désœuvrés. Eugène, Henri et moi, nous avions gagné mais nous ne savions pas quoi. Nous tournions en rond dans cette ville peu désireuse de nous offrir une place. Père, que l’oisiveté agaçait au plus haut point, parla de nous dans ses cercles d’influence. Nous eûmes alors la promesse de maître Fillon, notaire à Angers, de nous prendre comme avoués dans son étude dès le mois de septembre. Nos parents se réjouissaient de cette nouvelle autant que nous l’appréhendions. Nous étions en juin et nous nous promîmes que ce dernier été à Laval serait celui de la liberté. Nous parcourions les rivières, les champs en suivant les papillons au gré du vent. Ce furent aussi les mois des émois. Nous avions croisé, sortie de nulle part, une belle polonaise prénommée Yadurgha. Nous étions tous trois éperdument amoureux, mais, allez savoir pourquoi, c’est Rousseau qu’elle préféra. Le dernier dimanche d’août arriva trop vite. Le lundi suivant allait tourner une nouvelle page sur une vie que nous n'avions pas choisie.
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Tout le monde semble trouver ridicule que des douaniers puissent peindre. Moi qui ai exercé les deux professions, je peux vous dire qu’elles ne sont pas éloignées. Les douaniers et les peintres font la même chose de leur journée, monsieur l’avocat : ils cherchent.
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Pour faire la guerre ? Pour le rayonnement de la France ? La guerre est abjecte, Antoine. Répugnante et inutile. On la subit. Toujours. Quand un roi veut faire la guerre, il faut qu’une mère aille à lui et le lui défende. Le rayonnement de la France, aujourd’hui, il passe par l’Art. Cette tour illumine le monde de sa douceur, elle éclaire le siècle à venir. Cette tour, elle nous guide vers la modernité. (en parlant de la tour Eiffel)
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Ta peinture, elle dit la vérité.
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Et là, la Joconde. Elle sourit et ce n’est pas facile tous les jours.
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Monsieur Henri Julien Félix Rousseau, retraité de l’Octroi de Paris, est accusé de faux et usage de faux. Messieurs les jurés, nous avons établi hier que Monsieur Sauvage, commis de 3ème classe à la banque de France, déclara à Monsieur Rousseau avoir été victime d’usurpateurs. Il lui demanda de l’aide pour récupérer son argent. Monsieur Rousseau n’y vit pas d’inconvénient. Sur les instructions précises du banquier véreux, Rousseau réalisa de faux chèques. Le 9 novembre 1907, Rousseau se présenta à la succursale de la banque de France de Meaux, où le caissier lui remis 21 billets de 1.000 francs correspondants au montant des faux chèques. Il donna les billets à Sauvaget qui lui offrit 1.000 francs pour le service rendu.
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Un jour, l'artiste a la présentation de faire de la peinture son métier. Les regards se trouble alors, se durcissent pour ne plus voir que les défauts. Il porte un jugement sur celui qui s'expose, qui ose.
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J'ai présenté un de mas tableaux, au Salon, mais ma peinture a été refusée. Alors évidemment, elle a été acceptée au Salon des refusés.
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Les douaniers et les peintres font la même chose de leur journée, Monsieur l'avocat, ils cherchent.
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A travers ses œuvres, nous replongeons dans ces sensations de notre jeunesse, enfouies au plus profond de nous.
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Une vision exacerbée comme seuls peuvent en avoir les enfants. La beauté des premiers printemps, les odeurs de la pluie, les peurs innés et l'Amour.
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Rousseau nous offre une vision singulière et indiscutable du monde. Les motifs, les ponts, les fauves ont bien peu d'importance dans ses tableaux, car ce que nous montre Rousseau, c'est l'émerveillement.
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