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Citations de Matthew Mather (40)


Dans le monde d'aujourd'hui, où tout était interconnecté, il suffisait d'abattre quelques piliers porteurs, et c'était tout l'édifice qui menaçait de s'écrouler. Le bon fonctionnement des villes reposant sur ces systèmes intriqués, au moindre pépin, il y avait des morts.
Il suffisait de bloquer un seul rouage pour créer des problèmes inextricables, surcharger les services d'urgence, saturer et paralyser des infrastructures dépendantes de technologies obsolètes.
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(...) il n'existait aucun plan B pour secourir soixante millions d'habitants qui se retrouvaient du jour au lendemain prisonniers de la neige, privés d'électricité, de nourriture et, dans la majeure partie des cas, d'eau. Surtout quand, pour ne rien arranger, toutes les communications étaient interrompues.
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Une foule impressionnante était massée devant le bâtiment, encore illuminé comme un sapin de Noël, et exigeait à cor et à cri de se réfugier dans l’hôtel de luxe. Une armada d’imposants cerbères lui tenait tête. Tout le monde hurlait.
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Si j’avais pris la peine d’observer plus attentivement ce que j’avais sous les yeux, j’aurais remarqué, un peu plus loin, que ce baraquement improvisé accueillait aussi des Indiens, des Japonais, des Français, des Russes, des Allemands. L’ensemble de la communauté internationale était venu prêter main-forte à l’Amérique sitôt que la gravité de la situation avait été connue, et qu’avait été révélé le vrai scénario des événements.
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 Cela m’a frappé de m’apercevoir que, dans mon esprit, les gens qui avaient débarqué à notre étage étaient devenus des «réfugiés».
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Et si tout le monde était responsable, cela signifiait-il qu’il ne fallait blâmer personne ?
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Matthew Mather
Du soleil entrait par la fenêtre. C’était le matin, mais je n’avais aucune idée de l’heure. La batterie de mon téléphone était à plat, et je ne portais plus de montre-bracelet depuis des lustres.
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La lumière déclinait et la neige tombait plus dru ; il y avait de nouveau du blizzard dans l’air. Au retour de Penn Station, nous avions décidé de pousser tant bien que mal jusqu’à Meatpacking, où se trouvait le garage de Chuck. Nous avions cheminé le long de rues quasi désertes, sauf lorsque nous étions passés devant l’hôtel Gansevoort, sur la Neuvième Avenue.
Une foule impressionnante était massée devant le bâtiment, encore illuminé comme un sapin de Noël, et exigeait à cor et à cri de se réfugier dans l’hôtel de luxe. Une armada d’imposants cerbères lui tenait tête. Tout le monde hurlait. 
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Détrompe-toi. Les explorateurs de ,l’Arctique ont souffert de la soif autant que ceux du Sahara. Il faut d’abord faire fondre la neige, et ça, ça te pompe de l’énergie. Si tu la croques, ça fait baisser la température de ton corps, ce qui te donne des crampes, qui peuvent être fatales. La diarrhée et la déshydratation sont des ennemis, tout autant que le froid.
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Ta foi dans le progrès te perdra, Mike. Tu t’obstines à croire qu’on ira toujours de l’avant. Mais depuis que l’homme a commencé à fabriquer des trucs, nous avons perdu plus de technologies que nous n’en avons gagné. De temps à autre, il arrive qu’une société régresse.
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Si la technologie ne pouvait pas régresser, les hommes, eux, en étaient tout à fait capables. Lorsque le monde vacillait, nous pouvions même régresser avec une facilité et une rapidité étonnantes. Nos réflexes animaux demeuraient et nos cafés latte, nos téléphones portables et nos chaînes câblées n'étaient qu'un vernis superficiel qui les dissimulait.
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(...) le respect de la vie privée est la pierre angulaire de la liberté. Des parts toujours plus importantes de notre vie migrent vers le cyberespace et nous devons préserver nos acquis dans le monde physique. Un Internet plus sécurisé implique qu'on laisse des traces, des informations quelque part, qui permettent de surveiller nos faits et gestes.
(...) En effet si la sphère numérique était davantage contrôlée, cela reviendrait à vivre dans un monde où des caméras de surveillance, à chaque coin de rue et dans chaque foyer, enregistreraient le moindre de nos mouvements.
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— Je suis d’accord. Par peur du terrorisme, nous avons accepté que le gouvernement collecte des informations personnelles, surveille nos faits et gestes, mette des caméras partout.
— Mais si tu ne fais rien de mal, tu n’as rien à craindre, ai-je souligné. Moi, ça m’est égal de renoncer à un peu de liberté en échange d’une meilleure sécurité.
— C’est là que tu te plantes. Tu as toutes les raisons d’avoir peur. Où vont-elles, ces informations ?
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— Le problème, c’est la dégradation progressive.
J’ai attrapé un bol sur le comptoir.
— Comme pour une star du porno vieillissante ?
Déconcerté par ma comparaison, Chuck a froncé les sourcils.
— Si tu envisages que la technologie est un peu comme le sexe, alors oui peut-être, a-t-il hasardé après un silence. On vieillit, mais tout doit rester en état de marche.
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Cela m’a frappé de m’apercevoir que, dans mon esprit, les gens qui avaient débarqué à notre étage étaient devenus des "réfugiés".
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— Ça, ce n’est pas une agression, a reniflé Irena en agitant un doigt vers le plafond. Une agression, c’est quand quelqu’un pointe une arme sur votre tempe. Ça, c’est le travail de criminels qui rampent dans l’ombre.
— Vous pensez que des réseaux criminels disposent des moyens nécessaires pour priver l’ensemble des États-Unis d’électricité, et pour envahir notre espace aérien ?
— Les criminels, ils sont partout, a insisté Irena, nullement démontée. Même au gouvernement.
— Nous y voilà enfin : les théories du complot ! ai-je plaisanté en me tournant vers Chuck. Tout ça ne serait donc qu’un sabotage perpétré de l’intérieur.
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— Si on doit aller mettre sur la figure de quelqu’un, c’est bien à ces Arabes enturbannés. Ils n’arrêtent pas de nous chercher des poux depuis qu’ils ont pris notre ambassade en otage, en 79.
— Parce qu’on avait renversé leur gouvernement élu démocratiquement pour installer un dictateur qui faisait régner la terreur, a observé Rory. Et puis, ce ne sont pas des Arabes, mais des Perses.
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— Peut-être nous aveuglons-nous quant à l’identité du véritable ennemi…
— Et qui est-il, notre véritable ennemi, cher adepte des théories du complot ? ai-je soupiré, en me préparant à entendre un énième réquisitoire contre la CIA ou la NSA.
Chuck a terminé de décortiquer sa crevette et l’a pointée vers moi.
— La peur – voilà, notre véritable ennemi, a-t-il asséné, mais d’un ton songeur. La peur – et l’ignorance.
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— Il y a quelques années, on a découvert la présence de codes informatiques étrangers dans les systèmes de commande des centrales électriques, un peu partout aux États-Unis. Ces machins étaient spécifiquement conçus pour mettre notre réseau électrique hors service.
— Et… ? a lancé Chuck, l’air nullement impressionné. Que s’est-il passé ?
— Rien – à ce jour. Mais le problème, tu vois, c’est ta réaction. Qui est celle de tout le monde. Alors que si les Chinois venaient fixer des explosifs sur nos tours émettrices, toute la population de ce pays hurlerait au meurtre et prendrait les armes.
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— Qui est responsable d’Internet – cet outil dont nous sommes tous dépendants, aujourd’hui ?
— J’en sais rien – le gouvernement ?
— Eh bien non, figure-toi. Tout le monde s’en sert mais personne n’en est responsable.
— Ça effectivement, c’est la recette du désastre.
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