On s'est souvent étonné qu'Aphrodite n'ait pas figuré au nombre de mes passions (...) A nous voir, disait-on, nous paraissions si bien faits l'un pour l'autre ! Eh bien, demandez au brave et laborieux Héphaïstos, l’aîné de mes fils, qui se laissa séduire par elle, le malheureux, et l'épousa, demandez, demandez, aux innombrables amants qu'elle eut, pour qui Aphrodite est faite ! Ah ! non, croyez-moi, mortels ; plutôt une laide (...) plutôt une sotte, une maladroite, une geignarde, une acariâtre, une trop dévouée, n'importe qui, plutôt que cette beauté éprise seulement d'elle-même !