Le grand monsieur de la traduction, l’homme qui a permis aus français de connaître Faulkner et Caldwell entre autres. Un homme dans l’ombre des grands romanciers américains du début du 20 ème siècle qui a magnifiquement traduit des chef-d’œuvre. Son avis éclairé sur la plupart des très grands écrivains américains représente la très grande partie de ce petit livre ( je parle du nombre de pages, bien sûr)
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Bon ben un Caldwell de base. Un peu moins mirobolant et fringuant que les autres mais il tape toujours dans le mille. Je retiens cette facilité à faire vivre des personnages simples, touchants, sensibles qui luttent dans une vie qui ne leur offre pas de cadeaux. Pour certains, quelques litrons de bibine dans le sang les aident à surmonter ce beau merdier.
Un bon moment de lecture avec de belles répliques et dialogues mais comme me disait Mme Dacharry ma prof de français en 6eme sur mon bulletin: "peut mieux faire".
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TERRE TRAGIQUE d’ ERSKINE CALDWELL
Spence et sa famille sont venus travailler à Poor Boy pour une usine d’armement il y a quelques années. La guerre terminée, il se trouve licencié et regrette la ville qu’il a quitté. Difficile de trouver un nouveau travail, chacun se débrouille comme il peut, la fille aînée va se caser avec un militaire et la cadette se prostituer sans état d’âme. Ne pouvant plus payer de loyer, Spence et sa femme Maud vont recevoir la visite d’une assistante sociale qui va vouloir faire du zèle. Elle veut solder leurs dettes et les faire repartir dans leur ville d’origine. Problème, Maud ne peut pas croire qu’elle veut les aider, et elle est persuadée que l’assistante sociale est en fait la maîtresse de Spence, grand coureur de jupons.
On retrouve tous les thèmes chers à Caldwell, la pauvreté, la bêtise, l’obsession sexuelle et le système économique impitoyable. Un ton en dessous de ses meilleurs romans mais toujours un plaisir de lecture. Traduction de Coindreau!
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