Claude Rameau, peintre de la Loire, ne s’est jamais lassé d’en épier les glacis, les nuances changeantes, les reflets. (...) Il l’a aimée, scrutée comme un visage, s’assombrissant, s’illuminant au gré des saisons et des heures, pour un rayon glissé entre deux nuages, pour une risée du vent d’ouest accourant à fleur des eaux et ternissant fugacement leur coulée, comme la buée d’une haleine une vitre. Ainsi a-t-il rejoint, naturellement, la poésie en même temps que la vérité. C’est la récompense d’un sage. p 42