Je savais que les mots, malgré le vieux dicton, produisent toujours de l'effet et mes lectures m'avaient pourvue de mots à en revendre. Je pouvais réciter - et je le faisais souvent pour moi ou mon bébé - des passages entiers de Shakespeare, des poèmes de Paul Laurence Dunbar, le If de du Countee Cullen, Langston Hughes, le Hiawatha de Longfellow, du Arna Bontemps. J'avais certainement assez de mots pour noyer un moment d'embarras. J'en avais suffisamment pour des heures, si nécessaire.