Citations de Maya Angelou (345)
Les gens oublieront ce que vous avez dit, ils oublieront ce que vous avez fait, mais n'oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir.
Femme phénoménale
Les jolies femmes se demandent quel est mon secret
je ne suis pas mignonne et n’ai pas une stature de mannequin,
mais quand je commence à leur dire, elle pensent que je mens.
Je dis,
c’est dans la portée de mes bras, la largeur de mes hanches,
la foulée de mon pas, la courbe de mes lèvres.
Je suis une femme,
phénoménalement.
Une femme phénoménale,
c’est moi.
J’entre dans une pièce, l’air tout à fait détaché
Et tous les gars se lèvent comme un seul homme ou
tombent à genoux, puis s’agglutinent autour de moi,
Comme autant de mouches à miel.
Je dis,
c’est la flamme dans mes yeux, et l’éclat de mes dents,
le balancement de ma taille et la joie dans mes pieds.
Je suis une femme,
phénoménalement.
Une femme phénoménale,
c’est moi.
Les hommes eux-mêmes se demandent ce qu’ils voient en moi.
Ils font tant et tant, mais ils ne peuvent toucher
le mystère qui m’habite.
Quand je tente de leur montrer, ils me disent ne rien voir.
Je dis,
c’est dans la cambrure de mon dos, le soleil de mon sourire,
le tour de mes seins, la grâce de mon style.
Je suis une femme,
phénoménalement.
Une femme phénoménale,
c’est moi.
Maintenant vous voyez bien pourquoi je ne courbe pas la tête.
Je n’ai pas à crier, cabrioler ou parler fort.
Quand vous me voyez passer, vous pouvez être fières.
Je dis,
c’est dans le claquement de mes talons, le pli de mes cheveux,
la paume de ma main, le besoin de mes soins.
Parce que je suis une femme
phénoménalement.
Une femme phénoménale,
c’est moi.
Pourtant je m'élève
Vous pouvez me rabaisser pour l’histoire
Avec vos mensonges amers et tordus,
Vous pouvez me traîner dans la boue
Mais comme la poussière, je m’élève pourtant,
Mon insolence vous met-elle en colère ?
Pourquoi vous drapez-vous de tristesse
De me voir marcher comme si j’avais des puits
De pétrole pompant dans ma salle à manger ?
Comme de simples lunes et de simples soleils,
Avec la certitude des marées
Comme de simples espoirs jaillissants,
Je m’élève pourtant.
Voulez-vous me voir brisée ?
La tête et les yeux baissés ?
Les épaules tombantes comme des larmes.
Affaiblie par mes pleurs émouvants.
Es-ce mon dédain qui vous blesse ?
Ne prenez-vous pas affreusement mal
De me voir rire comme si j’avais des mines
d’or creusant dans mon potager ?
Vous pouvez m’abattre de vos paroles,
Me découper avec vos yeux,
Me tuer de toute votre haine,
Mais comme l’air, je m’élève pourtant.
Ma sensualité vous met-elle en colère ?
Cela vous surprend-il vraiment
De me voir danser comme si j’avais des
Diamants, à la jointure de mes cuisses ?
Hors des cabanes honteuses de l’histoire
Je m’élève
Surgissant d’un passé enraciné de douleur
Je m’élève
Je suis un océan noir, bondissant et large,
Jaillissant et gonflant je tiens dans la marée.
En laissant derrière moi des nuits de terreur et de peur
Je m’élève
Vers une aube merveilleusement claire
Je m’élève
Emportant les présents que mes ancêtres m’ont donnés,
Je suis le rêve et l’espérance de l’esclave.
Je m’élève
Je m’élève
Je m’élève
Traduit par Olivier Favier
Un matin,au moment où je quittais la maison,elle me dit: " La vie te donnera exactement ce que tu y apporteras. Mets tout ton coeur dans tout ce que tu fais, prie et puis attends. "
Tu ne peux contrôler tous les événements qui t’arrivent, mais tu peux décider de ne pas être réduite à eux. Essaie d’être un arc-en-ciel dans le nuage d’autrui. Ne te plains pas. Fais tout ton possible pour changer les choses qui te déplaisent et si tu ne peux opérer aucun changement, change ta façon de les appréhender.
[...] tu n'as pas à te soucier de faire ce qu'il faut. Si tu en as envie, alors tu le fais sans y penser.
Fais ce qui est juste. Le Bien peut ne pas être opportun, profitable ou rentable. Mais il va satisfaire ton âme. Ça va t'apporter une protection qu'un garde du corps ne peut pas te donner. Essaye d'être la personne la plus extraordinaire que tu puisses être.
J'avais envie d'être une bonne épouse et de combler mon homme en tenant une maison impeccable, mais la vie ne se résumait pas qu'à deux rôles : Être une ménagère accomplie et une chatte ambulante.
Il n'est de plus grande agonie que de garder une histoire tue en soi.
L’oiseau libre sautille
Sur le dos du vent
Et flotte en aval
Jusqu’à ce que s’achève cet élan
Et plonge ses ailes
Dans les rayons orange du soleil
Et ose défier le ciel.
Mais un oiseau qui piétine dans sa cage étroite
Peut rarement voir à travers ses barreaux de rage
Ses ailes sont entravées et ses pattes sont liées
Alors il ouvre sa gorge pour chanter.
L’oiseau en cage chante avec un trémolo de peur
Des choses inconnues mais espérées encore
Et sa mélodie se fait entendre sur la colline lointaine
Parce que l’oiseau en cage chante la liberté.
L'amour guérit. Guérit et libère. En employant le mot -amour-, je ne veux pas dire sentimentalité, mais un état si puissant que c'est peut-être ce qui maintient les étoiles dans le ciel et fait couler le sang dans nos veines de manière régulière.
J'ai écrit ce livre pour examiner certaines des façons dont l'amour guérit et aide une personne à atteindre des sommets insoupçonnés et à se hisser hors d'abîmes insondables. (p.10)
Quant aux États-Unis, Georges Bernard Shaw avait eu raison de les décrire comme "Le seul pays à être passé directement de la barbarie à la décadence sans avoir connu la civilisation.
Parfois, les gens mettent quelqu'un sur un piédestal pour pouvoir le voir et le faire tomber plus facilement.
Avant même d arriver, nous portions, tel un collier, des squelettes de désespoir séculaire et nous étions marqués au fer par le cynisme. En Amérique, nous dansions, riions, procréions; nous devenions juges, législateurs, instituteurs, médecins et prêcheurs, mais nous conservions sous nos glorieux habits l’insigne d’une histoire barbare cousue à notre peau foncée.
L'hiver à Stockholm est à peine endurable. Le froid assaille le corps et l'obscurité attaque l'âme. En hiver, le soleil se lève - au moins essaie désespérément de se lever - autour de dix heures. À trois heures de l'après-midi, il retourne honteusement dans l'obscurité, où il reste caché jusque vers dix heures le lendemain matin, quand il essaie de nouveau de briller.
Son secret dans la vie, se plaisait-elle à répéter, c'était qu' "elle espérait pour le mieux, se préparait au pire, et n 'était donc jamais surprise pour quoi que ce fût entre les deux" .
Le jour où je quittai sa maison, maman me libéra en me démontrant qu’elle était de mon bord. Je me rendis compte qu’elle m’était devenue très proche et qu’elle m’avait libérée. Elle m’avait libérée d’une société qui aurait voulu que je me voie comme la plus inférieure des inférieurs. Elle m’avait libérée pour que je puisse vivre ma vie (p. 73)
(...)-Je m'engage dans la marine marchande.
-Pourquoi, maman ?
Elle avait un permis d'agente immobilière, avait été infirmière et possédait une maison de jeu et un hôtel.
-Pourquoi veux-tu aller en mer ?
-Parce qu'on m'a dit que le syndicat n'accepterait jamais de femmes, et certainement pas une Noire. J'ai répondu: "vous voulez parier ?" Je vais mettre mon pied et ma jambe entière dans la porte jusqu'à ce que toutes les femmes puissent faire partie de ce syndicat, monter à bord d'un navire et aller en mer. (p.131)
Il me demanda si j'avais l'intention de devenir une danseuse professionnelle. Je lui répondis non, mais ajoutai que la danse me libérait et me donnait même l'impression que mon corps avait une raison d'être. (p.105)
Nous apprécions la beauté du papillon, mais admettons rarement les changements qu'il a subis pour atteindre cette beauté