Les visiteurs nous dévisageaient d’un air réprobateur. L’évident besoin qu’ils avaient de croire que l’Afrique leur ouvrirait les bras comme une mère faisait peine à voir. Ils n’avaient pas du tout envie de savoir qu’ils n’étaient pas rentrés chez eux, qu’ils avaient quitté un lieu familier rempli de souvenirs (douloureux, il est vrai) au profit d’un lieu inconnu qui en était totalement dépourvu.