Les souvenirs ne meurent pas, même si les possibilités se sont éteintes. Ils se transforment en douleur. Une douleur que l’on doit décider de nourrir ou de combattre.
Le deuil fait prendre conscience de ce que l'on veut vraiment, allume un feu sur un chemin plongé dans l'obscurité et vous guide à travers les flammes, brûlant au passage toutes les incertitudes qui se dressent devant vous. Il vous pousse à découvrir ce que vous désirez, car la vie est courte. Trop courte. Et imprévisible. Le deuil vous oblige à décider des personnes indispensables à votre vie, celles que vous refusez de perdre. Le deuil vous rend téméraire, parce qu'en même temps, il vous rend libre.
Quand je suis heureuse, triste, en colère - ou n'importe quelle autre émotion -, la musique m'apporte ce dont j'ai besoin. J'associe ma vie aux paroles, la mélodie à mon humeur.
Le rythme a le don de m'égayer ou de me briser, les mots de m'élever ou de me laisser comme une loque. Beaucoup de gens évitent les chansons qui leur rappellent la douleur quand ils s'y noient, mais moi, au contraire, je pense qu'il faut se laisser porter. Après tout, quand les gens se sentent bien, ils ont tendance à écouter de la musique enjouée qui les fait danser, alors si on danse quand on en a envie, pourquoi ne pas pleurer un bon coup quand on se sent mal ?
La mort est difficile pour ceux qui doivent l’affronter, et on ne peut vraiment pas savoir comment on va encaisser avant que ça n’arrive.
Ne redoute pas la chute, mais la vie qui t’attend si tu n’oses jamais sauter.
C'est vrai qu'après tout, on ne peut pas grandir sans chagrin d'amour. Comment découvrir ce que l'on souhaite vraiment, autrement ? Ce à quoi l'on refuse de renoncer ? Ce que l'on mérite chez un compagnon ?
Ne redoutes pas la chute, mais la vie qui t’attend si tu n’oses jamais sauter.
- Elle ne se souvient pas de moi, maman.
Je lève les yeux vers elle, son visage flou à cause des larmes qui menacent de s’échapper de mes yeux.
– Elle s’est réveillée, mais dans un monde dont je ne faisais pas partie.
Je n'aurais jamais pensé que vivre quelque chose qu'on a toujours voulu puisse être plus douloureux que de le vouloir sans jamais l'obtenir.
𝓢𝓪 𝓭𝓸𝓾𝓵𝓮𝓾𝓻 é𝓽𝓪𝓲𝓽 𝓵𝓪 𝓶𝓲𝓮𝓷𝓷𝓮, 𝓬𝓸𝓶𝓶𝓮 𝓵𝓪 𝓶𝓲𝓮𝓷𝓷𝓮 é𝓽𝓪𝓲𝓽 𝓵𝓪 𝓼𝓲𝓮𝓷𝓷𝓮. 𝓝𝓸𝓾𝓼 𝓷’𝓪𝓿𝓲𝓸𝓷𝓼 𝓳𝓪𝓶𝓪𝓲𝓼 𝓫𝓮𝓼𝓸𝓲𝓷 𝓭𝓮 𝓶𝓸𝓽𝓼 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓼𝓪𝓿𝓸𝓲𝓻 𝓺𝓾𝓮 𝓵’𝓪𝓾𝓽𝓻𝓮 𝓼𝓸𝓾𝓯𝓯𝓻𝓪𝓲𝓽.