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3.75/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1978
Biographie :

Elle écrit des textes courts et des nouvelles qui ont paru dans différentes revues (Le Zaporogue ; Sprezzatura, Villa Europa). Elle publie des récits plus longs ; L'Ailleurs mexicain, chroniques d'une Indienne invisible (L'Esprit Frappeur, 2009), La Geste des irréguliers (Rue des Cascades, 2011), et cache dans des tiroirs quelques inédits. Elle aime « le théâtre, parce que c'est un art de la vie », et travaille avec la compagnie KL en tant qu'auteure depuis 2001.

En 2010, elle crée avec des personnes sans papiers La Compagnie irrégulière dont le spectacle, Toute Vie est une vie, hante les lieux artistiques alternatifs, les squats, les occupations et même les vraies salles de spectacle pendant plus d'un an, jusqu'à interrompre son activité au sommet de sa gloire, au Théâtre des Carmes à Avignon en mai 2011. La pièce Ousama Big Ben présente certaines similitudes troublantes avec l'histoire de la Compagnie irrégulière.

Elle est artiste compagnon au théâtre Jean-Vilar en 2018-2019. Un compagnonnage qui se poursuivra encore quelques saisons.
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Mexico, Distrito Federal (DF)
Grouillements des quantités. Abondance et surabondance de produits et d'êtres, espace formidable de vie, bruits et lumières, consommation.
(...) Ici c'est l'orgie permanente d'une classe moyenne émergente, abandon à ce qu'offre l'alléchante vitrine du monde consommable, et cannibalisme (les petits riches mangent le dos des petits pauvres).
(T'as jamais eu peur au Mexique ? Bof... seulement de la police).
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Métie Navajo
La violence est en l’homme, dit-on. Sa maîtrise technique, technologique appartient aux États et aux industries qui se la revendent pour en tirer profit et se préparent à la retourner contre des peuples consciencieusement désarmés physiquement, matériellement, intellectuellement au cours de décennies de pacifisme vulgaire. La violence de la police n’est que la surface visible, barbare, odieuse, de la violence encore plus odieuse qui gère, structure, écrase et ravage chaque instant de nos existences.
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Métie Navajo
Je n’aime pas la police ; ça fait longtemps, pour plein de raisons valables. Aujourd’hui j’aime encore moins la police qu’avant. Je ne sais pas ce que nous partageons en tant qu’« humains » moyens. Ça vaut pour d’autres, évidemment, mais eux, on les voit dans les rues, à la basse besogne, ils peuvent tout.
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Métie Navajo
La plus grande violence que nous acceptons est d’accepter toutes les violences que nous portons en conscience, dans la servilité et la soumission, en connaissance de notre absolue impuissance. Nous dégradant à nos propres yeux il nous faut encore continuer à nous sourire, à nous rire, à nous aimer parce qu’effectivement ce n’est plus dans nos mains mais évanoui dans les airs. La société du désastre nous éduque à assassiner à chaque instant dans l’invisible. Voilà la société non violente que nous sommes.
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Métie Navajo
Il n’est pas si facile de disparaître, mais se rendre invisible aux yeux qui ne voient plus, muets aux oreilles qui n’entendent plus, rien de bien compliqué...
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Je garde de mes ancêtres un je ne suis pas d’ici qui vient d’ailleurs, je ne suis pas un arbre ou aux racines aériennes..
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Ce livre est un voyage, une sorte de road movie coloré, gai, brouillon, et à la fois tellement grave. L'auteur a traversé la France à pied en compagnie d'une centaine de sans-papiers. Ces marcheurs aux mille nationalités chantent, chahutent, s'improvisent poètes ou acteurs.
La route file sous leurs pieds, les nuits sous les tentes s'enchaînent. La fin du voyage approche et les marcheurs sèment des graines de réflexion tout au long du chemin. Mais pour quelle récolte ?
L'auteur sait à merveille saisir toute la beauté de cette épopée et de cette intimité partagée sur les routes de France.
Cécile N.
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