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Critiques de Michael Deforge (16)
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Birds of Maine

Une bande dessinée absurde de 450 pages aux illustrations psychédéliques multicolores, mettant en scène des oiseaux lunaires! Dans un futur quelconque, les oiseaux ont délaissé la Terre pour former une société avancée utopique sur la Lune. Ils développent d'étranges technologies, comme un internet fongique, et étudient les moeurs humaines comme on étudie les civilisations archaïques. En même temps, certaines choses ne changent pas : même dans un monde parfait perché dans l'espace, il faut passer à travers l'adolescence, les ennuis familiaux ou amoureux, et son lot de crises existentielles.



Il n'y a pas vraiment d'histoire, juste un enchaînement de tranches de vie de personnages qui demeurent, malgré tout... des oiseaux! le rythme est lent, mais c'est étrangement captivant, un peu méditatif et un brin philosophique. Sans être hilarant, c'est vraiment amusant, et très original (difficile dire le contraire!) Les dessins sont naïfs, mais les paysages complètement "out there" sont magnifiques. Vraiment un ovni bédéesque à découvrir...
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Dressing

On peine à entrer dans cette vision du monde, froide et détachée. Car ici, DeForge a tendance à se répéter dans un hermétisme abscons, seulement éclairé par des couleurs parfois radieuses.
Lien : http://www.bodoi.info/dressi..
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En toute simplicité

L’auteur ne se contente jamais des codes du comics underground dans ce qu’il a de plus banal : il ne tombe jamais dans la facilité du dévoilement de passions intimes, il ne verse jamais dans le retournement facile des normes. Il suit un programme esthétique ambitieux, celui de l’interrogation des normes et du corps.
Lien : http://www.chronicart.com/ba..
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Lose

Bien que décousue, cette compilation de formats courts met en lumière un talent rare, porté par un dessin qui synthétise le style des icônes pop japonaises et la bonhommie rondouillardes des comics alternatifs.
Lien : http://www.actuabd.com/Lose-..
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Un visage familier

Neuvième ouvrage de Michael DeForge traduit aux éditions Atrabile, Un visage familier a reçu le Fauve de l'Audace au festival d’Angoulême 2022. Auparavant, l'auteur et illustrateur canadien avait déjà été récompensé par cinq prix Ignatz pour la série Lose et En toute simplicité (Very Casual), faisant de lui un des piliers de la scène alternative de la bande dessinée nord-américaine.



La narratrice, une employée gouvernementale travaillant au département des plaintes, se contente de les lire sans jamais y répondre ni régler les litiges car c'est sa fonction. Celle-ci évolue dans un monde dystopique où tout fonctionne via d'incessantes mises à jour technologiques censées "constituer une amélioration". Ainsi, les routes peuvent changer de direction, les villes se transformer en un clin d’œil et les habitants changer de corps ou de visage chaque matin, tels des métamorphes. Au lendemain d'un nouvel updating, la compagne de l'employée disparaît littéralement sans laisser d'explication. Que lui est-il arrivé ? Est-ce un départ volontaire ? Une énième mise à jour lui a-t-elle été fatale ? C'est ce que va chercher à savoir l'employée chargée des plaintes.



Au premier coup d’œil sur la couverture de l'album, on pourrait être freiné par le chaos qui y règne et une esthétique formelle qui nous est étrangère. Passons outre nos appréhensions premières pour découvrir sous les couleurs acidulées, une technocratie empreinte d'une logique hyper progressiste vide de sens. Une société où les visages et les corps en perpétuelle métamorphose aboutissent à une fragmentation de l'identité. On pense à l'excellente série Severance mettant en scène un monde du travail devenu absurde où la déshumanisation, la dissociation identitaire et le culte du secret nourrissent une dictature technologique glaçante aux allures de groupe sectaire.



Mais au sein de cette technocrature oppressante qui pourrait être le prolongement radicalisé de l'univers de Dream data - dépeignant les politiques futures d'un géant d'Internet - l'employée se mue en enquêtrice et finit par découvrir un îlot de résistance salutaire qu'elle ne soupçonnait pas.



Entre science-fiction et pamphlet politique, Michael DeForge nous plonge dans une réflexion vertigineuse sur une société mue par l'idéologie mortifère d'une humanité augmentée au service exclusif de la performance et d'une efficacité factice qui bouleverse l'espace-temps. Un monde idéal qui se révèlera finalement liberticide et dépersonnalisant.
Lien : https://cinebulles.blogspot...
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La fourmilière

L’intérêt vient davantage du décalage entre le graphisme pop tout en lignes fines et en plage de couleurs vives et l’accent trash de la vie de ces fourmis, entre sexe, désillusion et violence.
Lien : http://www.bodoi.info/la-fou..
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Big Kids

Graphisme original très étrange comme un monde imaginaire très coloré de jaune acide de rose bonbon de bleu de vert.

J’ai lu l’histoire d’un ado complètement largué qui est bourré de sensations à fleur de peau. Il nous raconte des souvenirs de sa jeunesse avec ses copains et sa famille, les humiliations, les silences à table, l’attirance de la sexualité, l’intelligence, la sensibilité dans la différence. Une drôle de BD comme une virée dans la planète du petit prince? Très très lointaine à des milliers d’années lumière de notre galaxie.
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Un visage familier

Dans cette BD aux petites cases denses, Michael Deforge manie la métaphore permanente, le recours à la psychanalyse et à l’abstraction, et joue sur l’entremêlement de lignes ondulantes, de formes étranges et de couleurs flash. C’est à la fois fascinant et étouffant, souvent hermétique car trop cérébral et désespéré, mais aussi terriblement audacieux et original. Pour lecteurs prêts à se laisser bousculer.
Lien : http://www.bodoi.info/un-vis..
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Big Kids

Le dernier né de Michael Deforge a la taille d'un petit carnet et nous promet presque déjà la découverte d'une histoire intime… En effet, on entre dans l'intimité -parfois dérangeante- d'un jeune garçon dès les premières cases. L'entrée dans la vie d'Adam est brutale : la découverte de la sexualité par le jeune garçon est entremêlée de souvenirs cruels de baston où il se fait tabasser gratuitement par les types de son école.



Malgré un certain malaise, quelque chose nous entraîne vers la suite : on veut continuer cette lecture, et grand bien nous fasse, car la découverte de la transformation majeure, qui offre au récit toute sa puissance, est tout aussi surprenante qu'excellente ! Les dessins aux couleurs vives et ce décalage fort entre la naïveté du trait et les propos aident sans nul doute à accrocher le lecteur malgré la dure réalité dépeinte, jusqu'à ce point où il ne lâchera plus le petit livre de ses mains.



Comment donner envie de vous plonger à votre tour dans la vie de ces grands enfants sans trop en dévoiler ? La lecture en est d'autant plus fascinante et déstabilisante quand on ne sait pas le fin mot de l'histoire. C'est une lecture hypnotique, allez, il faut oser le dire : quand Adam se transforme, le monde autour de lui est différent, tout en étant un peu le même. S'il arrive à reconnaître certaines choses de son quotidien, pour le lecteur, rien ne se ressemble, si ce n'est les couleurs vives. Cependant, aux roses, jaunes, gris et noir qui dominaient jusqu'alors, apparaissent de nouvelles couleurs. le lecteur est amené à visualiser le monde créé par Michael Deforge d'une autre façon aussi : la palette de couleurs éclate, l'abstraction prend le dessus, et la description de certaines sensations est réellement captivante !



Tout l'art de l'auteur arrive à son maximum lors d'une scène à la piscine, où les couleurs s'adoucissent au même titre que les esprits des nageurs s'éclaircissent et s'allègent :



« le monde peut être bien plus dur. Tout est plus tranchant. Alors on va à la piscine. L'eau chlorée a un effet apaisant […]. Elle démêle notre système nerveux. »



Osez, vous aussi, découvrir Big Kids, une grande histoire sur l'adolescence et la perception du monde : ce moment de notre vie où certaines choses qui avaient de l'importance deviennent peu à peu ridicules, et où d'autres auxquelles on ne prêtait aucune attention paraissent désormais essentielles et évidentes. Une bande dessinée hors norme et déroutante, mais tout à fait captivante !
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Big Kids

Michael DeForge propose une étrange allégorie graphique pour évoquer, entre malaise et émerveillement, les émois du passage à l’âge adulte et l’éveil d’une sensibilité.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Lose

Évitant les écueils classiques du récit intimiste complaisant ou malsain, DeForge transforme son cauchemar en odyssée du bizarre, d’une étrangeté fascinante.
Lien : http://www.bodoi.info/lose/
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Brat

Le tour de force de Brat est de tenir sur la distance l’histoire de cette clown triste qui impose son attitude dans une société vidée de sens. Autant pour l’histoire que pour le graphisme, le style de Deforge est segmentant, mais il est indéniablement abouti.
Lien : http://www.bodoi.info/brat/
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Big Kids

L’auteur prend un parti audacieux mais tient sa métaphore tout au long du livre avec une extrême subtilité. Les scènes de rencontre, de tendresse, de fusion, donnent lieu à d’étonnants ballets de racines…
Lien : http://www.bodoi.info/big-ki..
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Big Kids

Usant d'un trait de plus en plus minimaliste, il dépasse le strict récit du passage à l'âge adulte pour tenter la description sensible de toute transformation.
Lien : http://www.actuabd.com/Big-K..
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Dressing

Une compilation de saynètes dans des styles graphiques très variés : bien barré et plutôt enthousiasmant ! On y trouve la liberté de ton propre aux fanzines. L’auteur ne tombe jamais dans le malsain pour le malsain : à travers une esthétique très pop, il nous embarque dans une odyssée psychédélique. Une belle découverte. A lire en écoutant Space Oddity de David Bowie...

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Lose

D’un point de vue graphique, Michael DeForge entend opérer une synthèse entre la saturation psychédélique des formes naturelles et le relevé quasi-clinique des mutations du corps, dans un noir et blanc à même d’en garantir la clarté. Le résultat est aussi enthousiasmant que prometteur.
Lien : http://www.chronicart.com/ba..
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