Deux chemins conduisaient à Hamada, l'un par le fleuve, l'autre par le désert.Quand on l'approchait par voie d'eau, Hamada se révélait une clairiére entourée de champs de canne à sucre. En haute égypte, les cultures se limitaient aux rives du Nil. A quatre ou cinq kilomètres de l'eau, toute végétation disparaissait pour céder la place au sable. Quand on y arrivait par le dèsert, Hamada ressembalit à un court ruban vert perdu au milieu de milliers de kilomètres brun clair.