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Citations de Michael Rowe (18)


Pour ceux qui savent écouter, une maison n'est jamais silencieuse dans le noir ; on murmure dans les pièces lointaines, une main mystérieuse tourne la poignée d'une fenêtre, la clenche se soulève. les fantômes ont été créés quand le premier homme s'est réveillé pendant la nuit.
J.M Barrie, "The little minister".
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Si la nécessité est vraiment la mère de l'invention, alors le désespoir est peut-être le père de la mémoire.
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De tous les fantômes, ceux des amours perdus sont les pires ".
( Arthur Conan Doyle "les mémoires de Sherlock).
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Le corps paraissait enveloppé dans un voile blanc. Armellini crut d'abord avoir affaire à une sorte de gaze, avant de comprendre qu'il avait sous les yeux des milliers de papillons de nuit noyés, pattes et ailes entrelacées ; accrochés les uns aux autres et au cadavre de la fille, ils formaient un genre de linceul et tressaient des guirlandes mortuaires dans ses cheveux.
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Pourtant, ce que Brenda voyait était impossible, elle le savait. Ce n'était pas réel. Personne ne marchait sur l'eau. A part Jésus, peut être, mais c'était il y a longtemps. Et Jésus n'avait certainement pas choisi de faire son grand retour dans ce lieu perdu, bien en vue de Blackmore Island et de la maison cachée derrière la petite forêt de pins blancs balayée par le vent. Pas cette nuit, pas ici.
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Je veux vous faire connaître la peur. J'ai une histoire de fantôme à vous raconter, qui ne ressemble à aucune de celles que vous avez pu entendre. C'est la mienne, et elle est vraie.
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Si la nécessité est vraiment la mère de l'invention, alors le désespoir est peut-être le père de la mémoire.
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Quel soulagement. (Je souris). Je pourrais l'appeler la pension des Joyeux Revenants. Qu'est-ce ce que vous en dites ? Vous pensez que ça pourrait attirer les touristes ?
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Simple curiosité. Vous ne m'auriez pas vendu la maison hantée locale, madame Fowler?
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Et c'est ainsi que naissent les légendes dans les petites villes du Nord en bordure d'endroits devant lesquels les autres gens ne font que passer, en route pour ailleurs : par un cri dans le noir, et un demi-siècle de patience.
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L'air était devenu immobile et lourd. Le vent frais et humide semblait avoir renoncé à faire danser les cimes des arbres et à éparpiller les feuilles mortes des érables. Comme si, en ce lieu, un cône de silence était descendu sur la nature elle-même.
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Alors, j'avais compris que je venais d'avoir un authentique aperçu de l'enfer. Les démons insidieux qui y régnaient n'avaient rien de biblique. Leur sadisme était bien trop subtil pour une mythologie religieuse simplette. Ils avaient damné mon père en siphonnant ses souvenirs, mais en lui laissant juste assez de conscience pour qu'il le sache, et ils m'avaient damné par la même occasion en me forçant à être le témoin de cette déchéance.
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Et c'est ainsi que naissaient les légendes, dans les petites villes du Nord, en bordure d'endroits devant lesquels les autres gens ne font que passer, en route pour ailleurs : par un cri dans le noir et un demi-siècle de silence.
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Je veux vous faire connaître la peur. J'ai une histoire de fantôme à vous raconter, qui ne ressemble à aucune de celles que vous avez pu entendre. C'est la mienne, et elle est vraie.
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Avant que la dernière des flammes ne soit étouffée, j'aperçus quelque chose que j'attribuai au vent qui faisait se balancer les arbres sous la pluie.
À une quinzaine de mètres de l'extrémité de la maison, sous un bosquet de pins blancs, une silhouette se tenait à proximité de l'arbre carbonisé, comme si elle cherchait à se réchauffer auprès du feu. Elle me parut féminine, bien que, à part sa petite taille, j'aurais eu du mal à expliquer exactement ce qui me permettait de lui attribuer un sexe. En effet, je ne distinguais rien de ses formes, de son visage, et encore moins de ses vêtements.
Je plissai les yeux dans l'obscurité pour mieux voir, mais quand un nouvel éclair zébra le ciel quelques secondes plus tard, la silhouette avait disparu et le feu éteint fumait sous la pluie qui ne donnait aucun signe d'épuisement, bien au contraire.
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Au milieu de l'étendue d'eau se dressait une île entourée d'une couronne sauvage de roche grise et de pins vert foncé. Sur l'île se trouvait un château dont les tourelles s'élevaient au-dessus des cimes des arbres. Le soleil couchant striait le ciel bleu céladon de rayures rouges cru et orange lumineux.
Je connaissais cette vue, chaque vague, chaque rocher qui faisait saillie, chaque branche de pin qui s'arquait, se tendait pour crever le ciel qui saignait. Ce paysage m'était aussi familier que ma propre rue, mais même dans mon rêve, je sus qu'il s'agissait d'un endroit où je n'avais jamais été.
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Les yeux clos, je tendis la main vers ma lampe de chevet pour éteindre. Puis j'ouvris les yeux et regardai dans le miroir.
Quelque chose d'indéfinissable avait changé. Je voyais toujours ma chambre, mais à présent, une obscurité générale baignait les contours, un flou pas très différent de l'aspect un peu passé d'une photo ancienne, jaunissante, abîmée par l'âge et craquelée sur les bords. Mon reflet s'était également modifié de manière similaire et tout aussi impalpable. Parce qu'il faisait sombre, je ne distinguais pas mes yeux, mais mes épaules voûtées et resserrées suggéraient l'allure affectée d'une jeune fille perchée au bord d'une chaise ancienne trop grande pour elle. Quand je détendais instinctivement mes épaules afin de dissiper l'illusion, mon image m'imita, mais avec un temps de retard, me sembla-t-il, comme pour me faire comprendre qu'elle ne s'exécutait que par tolérance, et certainement pas parce que les lois de la physique l'y forçaient.
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Elle regarda la masse sombre de l'île qui se dressait sur le lac, telle une forteresse, à une trentaine de mètres de distance. En fait, elle donnait l'impression de s'élancer hors de l'eau et vers le ciel, plus haute que n'importe quelle île qu'elle avait pu voir au cours de son existence. Elle se demanda si c'était un effet d'optique dû au clair de lune. En général, Brenda n'avait aucune difficulté à s'orienter en fonction de sa position relative au lac. Mais là, elle devait bien admettre qu'elle ne savait pas où elle était. Cette pensée était déjà en soi un peu excitante, mais plutôt mourir que de le reconnaître face à cet abruti de Sean, même si elle commençait à apprécier la tournure que prenait la soirée plus qu'elle ne l'aurait cru.
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