Paulhan manipule les idées comme un jardinier de famille: elles ne lui en content pas, elles restent mêlées au reste, à la blancheur crue du jour, à l'odeur des dahlias. Il met les idées à l'air, comme on met les draps au balcon. (...) Trop d'écrivains chantent dans le noir. Paulhan parle, c'est midi partout. ( "De livre en livre", p. 29)