Imprégnée de la contemplation active des phénomènes naturels et de leur permanence, la peinture chinoise échappe à la pétrification par l'expérience d'une continuité dans l'espace et le temps, déjà virtuellement sensible dans la fluidité et la vivacité d'écriture des lavis monochromes, mais qui se concrétise dans le déroulement des rouleaux à peindre, dans cette progression réelle à travers une nouvelle dimension visuelle et temporelle.
Raoul-Jean Moulin
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