Michel Fize - Jeunesses à l'abandon .
Michel Fize vous présente son ouvrage "
Jeunesses à l'abandon, la construction universelle d'une exclusion sociale" aux éditions Mimésis. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/fize-michel-jeunesses-abandon-construction-universelle-une-exclusion-sociale-9788869760235.html Notes de Musique : Night Butterflies. Dead and Beautiful by Technology of Silence. Free Music Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Enseigner en 2019, c’est toujours « en-saigner » (faire mal). Victoire de la contrainte sur la liberté. Les enfants et les adolescents ne sont pas élèves « pour s’amuser » et s’ils vont en classe, c’est d’abord parce qu’ils y sont obligés par la loi (théoriquement jusqu’à 16 ans)
Nous pensons qu'une autre école est possible et nécessaire, moins compétitive et plus coopérative.
Aujourd’hui, il y a l’école des riches et les pauvres sans école qui forme le long cortège des décrocheurs ou des absentéisme. En d’autres termes. L’école actuelle est beaucoup plus qu’une école de la reproduction c’est une école de l’exclusion. Les élèves des classes populaires n’arrive même plus à reproduire l’état social de leurs parents dans nos écoles, seul celui qui réussit est pris en compte et l’on abandonne à son sort l’échouant . La compétition des élèves reste bien la règle fondamentale du système éducatif français, l’école, loin de les réduire, les aggrave bel et bien venant s’ajouter à toutes les inégalités de la société (p93)
Plus que les autres peut-être, les adolescents vivent dans leur propre monde,
avec leurs propres valeurs, leur propre langage, leur culture. Un autre monde,
difficile d’accès. On peu dire en somme qu’ils font «bande à part», qu’ainsi la jeunesse se satellise, se plaçant à bonne distance de la société adulte.
Aujourd’hui l’adolescent se retrouve sans statut véritable. «Il faut que jeunesse se passe», avait-on coutume de dire autrefois. Formule surannée. Avec l’adolescence qui s’étire, c’est l’âge considéré comme transition qui s’efface, c’est l’éphémère qui se retire
Qu’elle soit primaire, secondaire ou supérieur. L’école française ne cherche pas à rendre intelligent, ceux qu’elle accueille. Elle veut juste des connaisseurs, des récitants des recracheurs de matière à l’examen (P 19)
Soyons un peu sérieux, le bac n’a d’autres utilité que d’ouvrir les portes de l’université est souvent celle de Pôle emploi( plus de la moitié des bacheliers sont au chômage.) le bac. Finalement, ce n’est qu’un exercice de mémoire de choses apprises, et pas toujours compris que l’on demande aux candidats de restituer un jour donné, sauf comme le disait déja Mgr Dupanloup au milieu du XIX eme siecle a « l’oublier dès le lendemain et à jamais s’en servir » le prétendu rite de passage n’est en réalité qu’un piteux rite de lavage de cerveau ( P106-107)
L' "égalité des chances" est un leurre, un principe constamment bafoué.
Assurément encore pour l’école française, l’élève reste fondamentalement une matière brute et qu’il faut façonner pour la rendre socialement rentable ( P27)
Retenons, cette maxime qui dit baccalauréat, dit programme, qui dit programme, dit matière, qui dit matière dit corrections, donc notation, l’élève est toujours soumis, toujours veillé, toujours mesurer selon ses notes, dit Girard durant en France au reste tout ce juge par les notes. Il a-t-elle moyenne c’est un bon élevé il ne l’a pas tant pis. Ceux qui sont les mieux notés se voit récompenser les autres sont punis (p101