Il s'agit du second volume d'une collection qui en comporte trois. Le médium des temps modernes (1880-1939).
On y découvre avec ravissement les premiers essais de mise en scène, les portraits et nus de noms qui deviendront célèbres : Nadar, Man Ray, Dali. Surréalisme bien sûr, mais réalisme d'abord avec ces essais de photos scientifiques ou de décomposition du mouvement, ces clichés de Bertillon pour l'identité judiciaire. Chaque photo est accompagnée d'une notice biographique et explicative.
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Il est rare que je tienne ce genre de discours pour un livre d'art mais je suis déçue.
Les commentaires de ce livre sur Maurice Denis se concentrent uniquement sur ces œuvres portant sur le printemps alors que sa production et les œuvres reproduites sont beaucoup plus larges que ce thème. C'est une déception car l'on trouve peu d'ouvrages sur ce peintre et j'en attendais plus.
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L'indispensable ! Que vous vous intéressiez de prêt ou de loin à la photographie, que vous soyez étudiants dans ce domaine ou un simple amateur curieux, vous allez rapidement remarquer cette petite collection.
Complet en explication, surtout pour les débuts, le volume 40 initie le lecteur aux techniques qui ont permis le développement, au début pratique et informatif plus qu'artistique, de ce nouvel art.
Les volumes 41 et 42, montre principalement tout ce qui vient avec n'importe lequel des arts avant lui, les mouvements, les styles.
Dans les trois livres, il y a une page photo et l'autre explicative, sur n'importe quel autres types d'ouvrage j'aurais dit que le format est trop petit (poche), sauf que, ce coffret se veut éducatif et accessible en terme de prix, d'où la taille. (Puis ce n'est pas très difficile de retrouver les images sur internet en plus grand format).
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Photographe américain bien-né, Bostonien cultivé, il eut la chance de fréquenter les grands artistes de son époque , de se faire offrir un appareil à huit ans et d'exposer à quinze.
"Devotee to pure photography", Coburn est un pictorialiste privilégiant la prise de vue mais avec un objectif "soft focus" qui donne un léger flou: "cela donne aux lointains des paysages l'impression chatoyante du soleil à travers une brume d'été". Ce que ses photos démontrent.
Ambitieux de se faire une place dans ce nouveau monde, et de se faire connaître comme un auteur, il entreprend la démarche singulière d'aller photographier les grands esprits chez eux, et en la matière, c'est une vraie réussite avec George Bernard Shaw, Henry James et Auguste Rodin notamment.
Il s'échappe ensuite dans l'âme des villes, les grands espaces, les tours de New-York et en rapportent des images qui confirment son optimisme dans la croissance urbaine et l'industrialisation.
Il se convertit au "straight" pendant la guerre, abandonne le pictorialisme pour la "photographie abstraite". Ce qu'il appelle les "Vortographs" sont un jeu d'intellectuel.
Puis, la fin de la guerre marque son orientation vers d'autres quêtes spirituelles.
Il n'en reste pas moins que l'on ne peut nier son travail et son apport à la photographie mondiale.
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L'approche photographique de Dieter Appelt est immédiatement dérangeante.
Les images proposées de son corps nu ou d'une parties de celui-ci , avec pour chacune une indéniable recherche esthétique sophistiquée,nous interroge terriblement mais on ignore sur quoi.
Pénétrer son univers imaginaire n'est pas chose simple. La démarche intellectuelle proposée ressemble à une chemin de Compostelle où on serait à le recherche de son soi visuel irréel.
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Catalogue de l'expo au musée du Jeu de paume.
Kertesz est un très grand méconnu, maître de Cartier-Bresson, ami de Brassaï.
Il va chercher la grâce dans des détails.
Parfois ses amis l'accompagnait et soudain il s'arrêtait et ils ne comprenaient pas ce qu'il photographiait. Une feuille par terre, une chaise dans un jardin public. Toute la magie apparaissait ensuite, après le développement.
Il n'y a que lui qui voyait le monde de cette façon.
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