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Critiques de Michel Malausséna (10)
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L'Empire des pires - Ce qu'Hanouna ne vous ..

« L'empire des pires », Michel Malausséna ne pouvait trouver mieux comme titre qui résume parfaitement son contenu !



Dès les premières pages, il parle de Cyril Hanouna, l'animateur arrogant de Touche pas à mon poste, une émission de télévision où tout est permis, entouré de chroniqueurs médiocres et peu scrupuleux. Là où l'exhibition sexuelle, le sexisme et le racisme dissimulé y sont tolérés. « Hanouna viole des principes sans états d'âme : il utilise son antenne pour jouer avec l'homophobie, pour promouvoir la propagande d'extrême droite en période électorale au désavantage des autres opinions et proférer régulièrement des menaces destinées à faire taire les critiques contre lui ». Cet animateur est lourd, menaçant et intimidant. Voir pire, insultant.



Les invités y parlent de sujets pour lesquels ils sont mal informés ou voir pire, pas informés du tout.

Ce beau petit monde ne craint rien du tout… Parce qu'ils sont sous la haute protection du milliardaire d'extrême droite Vincent Bolloré.



En quoi consiste cet essai ?

En réutilisant ses mots, cet essai consiste à dénoncer cette entreprise idéologique sournoise, sur certaines chaînes de télé, destinée à manipuler. Au prétexte à distraire, elles ont pour but inavoué de constituer une armée d'esprits captifs nourris au quotidien et à la seringue de blagues graveleuses, de lieux communs pathétiques, de raccourcis malhonnêtes et de terreurs injustifiées.



Michel Malausséna s'attaque aux animateurs ainsi que le beau petit nuage doré et confortable sur lequel ils sont installés.



Son but ?

Stigmatiser ces chaînes d'opinion, qui font semblant de ne pas l'être, et dont le projet est d'amener insidieusement leur public à penser et voter comme elles le souhaitent. Montrer aussi du doigt les animateurs turpides, obscènes prédicateurs des temps modernes. Mais surtout, le but de fustiger les commanditaires tout en haut de la pyramide sociale, les marionnettistes de ce théâtre de dupes, et mettre en relief le laxisme de nos institutions à leur égard.



Massot est une très belle maison d'édition comme je les aime. Leur catalogue regorge d'écrits qui interrogent, bousculent et inspirent. Elle n'a pas peur d'éditer des écrits qui dérangent. (À noter que l'auteur a vu son essai se faire refuser par plusieurs maisons d'édition, car celles-ci appartiennent aussi à … je vous laisse deviner !)

D'ailleurs, le livre de Monsieur Mondialisation est en précommande !



« Si on veut savoir ce qu'il se passe vraiment dans une armée, mieux vaut demander aux militaires qu'au ministère. »



Cela fait un bon moment que la télévision n'est pas allumée à la maison. Et cela fait un bien fou.

Il est triste de constater que la télé poubelle est bellement servie sur un plateau. Et cela peut être finalement dangereux pour celles et ceux qui la regarde sans réfléchir.

Ce genre d'animateur n'a pas sa place à la télé…



Bref, n'hésitez pas à privilégier les radios, émissions, et journaux indépendants !



« Il est terrifiant de réaliser que les garde-fous du quatrième pouvoir sont d'autres milliardaires.

Face à cette situation que fait l'État ? Il organise son impuissance. Or tant que l'État ne se décide pas à agir pour protéger le citoyen d'une information tronquée, manipulée, propagandiste, prosélyte ou même tout simplement absente, il abandonne à la bonne volonté des milliardaires la qualité de notre information. »

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In nomine fratris

Au travers de ce roman,l'auteur nous conte l'histoire de son frère retrouvé mort écrasé sur une route de Cayenne.L'enquête de la gendarmerie ne va jamais aboutir malgré quelques invraisemblances.Alors va commencer la dure reconstruction d'une famille après une mort si brutale et une bataille acharnée pour découvrir la vérité.Les images du passé resurgissent sur ce frère facétieux dont les parents et l'auteur ne peuvent pas admettre la disparition.Un bon roman.
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In nomine fratris

Je voudrais remercier Babelio et les éditions Balland pour ce livre reçu lors de la dernière opération Masse Critique.

« In nomine Fratris », c'est deux récits en un (et je devrais presque alors doublement remercier).

Dans le premier récit, le narrateur est le petit dernier d'une famille niçoise, composé de trois frères, et dont il vénère l'aîné Richard, protecteur, intrépide, rêveur, idéaliste. Ce dernier finira par claquer la porte du domicile familial pour partir sur les routes et vivre selon ses rêves et convictions.

Ce premier récit évolue au rythme des saisons et que grandit le narrateur, passant de l'enfance à l'âge adulte. Il commence par la naissance de ce petit frère et se poursuit en d'amusantes anecdotes, en chamailleries entre frères, comme il en existe presque partout. Peu à peu, le portrait de cette famille se peaufine, se fait plus net, plus attachant. On saisit, au fur et à mesure des souvenirs comme autant de photos d'un album de famille, les raisons de son attachement pour son frère aîné.

Le deuxième récit est la description d'une enquête de police concernant un homme retrouvé mort écrasé sur une route de Cayenne en avril 1975. Accident de la route ? Meurtre ?

Qu'on ne s'y trompe pas : il ne s'agit pas là d'un roman policier, mais « seulement » de la retranscription de rapports d'auditions, de procès-verbaux de témoins, d'acteurs de ‘l'accident', de proches de la victime.



On passe d'un récit à l'autre, d'un style d'écriture à un autre : de la chaleur d'une famille simple, aux difficultés financières, avec ses joies et ses crises, à la froideur sèche des procès-verbaux de l'enquête sur cet homme qui nous est inconnu (mentionné comme « la victime », renforçant ainsi le caractère distant des auditions).

Si, au début, nous ne comprenons pas le lien entre ces deux histoires, tant elles semblent opposées, on sait qu'il est là ténu, se profilant au fil des pages jusqu'à se faire implacable et s'entremêler… (Je n'en dévoile pas plus).

Le rythme et le style de ces deux « histoires » font toute l'originalité du roman (très autobiographique) de Michel Malausséna (une note au début du roman explique au lecteur que ce sont des « textes authentiques tirés de documents originaux »).

Si j'ai (bien sûr) préféré l'histoire familiale, ces documents administratifs étaient nécessaires pour prendre toute la mesure de ces vies prises comme dans un étau par une justice -parfois- sans âme, inefficace et injuste. (Pardonnez-moi ce manque de vocabulaire mais le terme « injustice » est bien le seul qui me semble adéquat ici).

Au final, c'est un roman sur les défaillances de la justice, mais c'est surtout, entre souvenirs heureux ou plus sombres, un beau témoignage sur l'amour d'un frère, de parents, d'une famille et sur le courage et la ténacité à connaître la vérité, presque coûte que coûte.

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In nomine fratris

Derrière les faits divers exposés froidement dans les journaux, crime sordide ou accident tragique, on oublie souvent la douleur de la famille, on ne prête guère attention à ces gens ordinaires sur lesquels s’abattent un drame auquel ils n’étaient nullement préparés. On tourne la page en considérant les articles les plus intéressants. Et pourtant, derrière ces tragédies lointaines il y a des histoires faites d’âme et de chair nourries de souvenirs d’enfance, de promesses solennelles et de ce que la vie a été avec celui ou celle qui a disparu trop tôt.

Dans In nomine fratris c’est la disparition brutale d’un frère bienveillant et déterminé, aux convictions politiques affirmées et à la soif d’aventure chevillée au corps qui conduit le narrateur à s’exprimer.

Une masse informe allongée sur une route du bout du monde à Cayenne qui se retrouve écrasée en pleine nuit par une voiture comme si elle roulait sur un bout de carton, la cervelle éclatée, le corps non identifiable. Voilà ce que cette famille s’est pris en pleine figure en ce mois d’avril 1975. Une famille frappée par la douleur qui doit non seulement faire face à la brutalité de la mort, mais également à la sécheresse de la procédure d’enquête, la raideur des autorités, la lenteur et les tergiversations de la justice… si bien que flotte parfois un sentiment de vérité cachée ou de complot.

Comment affronter la violence de la réalité et adoucir le bouleversement né l’absence ? Pour le narrateur la solution est d’engager le récit sur le chemin des souvenirs et des réjouissances enfantines de cette famille unie de cinq personnes composée des parents et de trois garçons.



Alternant discours tendre, nostalgique et compte rendus d’enquêtes arides, le narrateur redonne un sentiment d’humanité à un fait implacable, barbare et incompréhensible. En l’absence d’explications claires et tangibles les souvenirs affluent, les moments de complicité comme les conflits jaillissent de la mémoire, peut être pour se réapproprier d’une certaine manière la mort de ce grand frère qui a bouleversé le cours de sa vie et qui a été captée par la procédure judiciaire pendant de nombreuses années…



A coloration autobiographique, le récit réussit à éviter l’écueil du roman confession : avec une émotion discrète, Michel Malausséna marie le tragique et l’ordinaire sans tomber dans l’affectation. Il dessine joliment le portrait de cette famille qui a été privée d’un deuil traditionnel.

Sous forme de chapitres courts, brefs, presque abrupts, le récit s’ouvre lentement voire laborieusement. Mais l’auteur a finalement trouvé un rythme poétique singulier pour déployer cette histoire faite de larmes réprimées et de mots étouffés. C’est humainement juste.

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L'Empire des pires - Ce qu'Hanouna ne vous ..

Déjà touchés par des éclaboussures d'informations sur cette émission on est heureux d'être de ceux que n'effleure pas l'idée de prêter attention à du vomi. Pourtant voici la curiosité de lire quelques pages de L'empire des pires.

Michel Malausséna commence par être aussi pénible que son sujet, à force de cracher sa bile, avec des redites issues de ressentiment, ayant lui-même tâté de la frange de la fange. Mais petit à petit il semble que le ressort de la verve soit plus la peur que la rancœur. Il est vrai que l'on se met à espérer que les dévoilements soient faux, que les faits sont exagérés, que les vérifications démonteront l'idée de danger et le fondement de la crainte. Mais il semble bien que l'appétence à ce genre de produit médiatique, même si elle ne touche qu'une minorité de citoyens, soit tellement bien travaillée qu'elle installe des comportements à risque. Outre le fait que les prétendus nobles d'aujourd'hui concourent à l'ignoble, il y a de quoi penser à mal et à étudier les propositions de Michel Malausséna en dernières pages, là où il révèle un reste de naïveté et d'utopie, encourageantes.
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In nomine fratris

"In nomine fratris"



Un livre qui vous plaira immédiatement si vous êtes dans la douance: en effet, il va falloir s'y plonger en étant disposé à être à la fois au four et au moulin, et si la logique est respectée, là on devrait même dire : au moulin et au four.



Le moulin…

Dans ce moulin tourne la vie de la famille d'un artisan, ce moulin de la vie qui fait qu'une fratrie se crée, dont la hiérarchie s'établit petit à petit sous la forte personnalité d'un fils aîné "pas comme les autres" qui domine déjà ses deux frères par son intelligence, mais avec un charisme peu commun pour cet âge. Le cadet est le narrateur de l'histoire, conforté par sa situation de favori de l'ainé, Richard. Coco le second, cesse vite de convoiter la place de l'ainé, trop fort pour lui, et cède, sensible à l'empathie réelle de cet ainé pour ses frères.

Mais petit à petit, la vie de cette famille s'étiole économiquement. Le père se retrouve désoeuvré… Chapelier: un métier qui a perdu sa clientèle populaire… Grâce à Richard la fratrie est là, dans le dos du père pour que ça perdure. Et puis, un jour, pour une histoire de service militaire le père disjoncte parce que son fils a osé proférer:

- "Il faut être taré pour accepter ne serait que l'idée d'aller faire la guerre. "

Et Richard, le fils ainé part.



Le four…

Cayenne est loin d'être une ville polaire, en plein cagna c'est le four et pourtant…

Là, vous, l'auteur, vous n'en êtes plus un: vous collationnez les procès-verbaux, rapports d'autopsies, décisions de justice (pardonnez-moi le j minuscule, particulièrement Justifié ici), témoignages, témoignage rectifiés, re-rectifiés, procès-verbaux, procès-verbaux d'autopsie, re-procès-verbaux, re-procès-verbaux d'autopsie, tout ce galimatias judiciaire, ce froid glacial de son langage… et sous-jacent, à peine évoquée, cette "raison d'état" à la limite de la paranoïa, que l'on ne dévoile en Guyane que lorsque la réserve de rhum en a pris un coup: Guyane Française, département stratégique, avec son centre spatial, ce veau d'or qui est toujours debout, et qui doit le rester, coûte que coûte, seulement de tout ça, permettez-moi de vous appeler Michel, vous l'avez évoqué, mais pas de manière vraiment explicite puisque vous vous êtes restreint aux documents cités…

Retournons à nos moutons.

Le récit débute au moulin, puis passe au four, retourne au moulin, ceci quarante fois.

Et puis, page 151: Ground zero! Tout s'écroule: Richard est déclaré mort... Un dernier rapport et puis...



Année zéro



Jusque là, nous avons vécu l'histoire d'un champ de blé, montrant sa blondeur au soleil, mais petit à petit envahit par l'ivraie, discrètement, mais quand le lecteur tombe dans l' année zéro, tout à coup il le découvre gris. Désormais, cette ivraie restera présente jusqu'à la conclusion, heure pour heure, jour pour jour, an pour an. Gris comme le souvenir de Richard aussi, et même au delà…

C'est alors que le père de famille devenu presque inexistant, se plonge dans les documents, enrage, se réveille… mais ceci appartient au livre, il y a maintenant suffisamment de cartes abattues pour se faire une idée de ce roman.



Michel, vous vous êtes lancé un sacré défi: faire côtoyer la vie d'une fratrie et de sa famille à Nice, des premiers souvenirs à l'âge d'homme, avec une dizaine de jours d'investigations policières à Cayenne pour aboutir à l'anéantissement de ce champ de blé, car comme le dit votre narrateur "Désormais le temps s'écoule à partie de l'année zéro, celle de la mort de mon frère" Mais, qu'il le veuille ou non, vous avez fait que ses souvenirs resurgissent à la surface de ses émotions, et parfois tournent au drame intérieur.

Vous n'avez pas non plus vraiment cherché à cacher l'identité de ce mort, on s'en doute rapidement, et il n'y a pas à vrai dire de suspens.

De la Guyane, il n'est question que de lieux existants, de personnes plausibles, en restant strictement dans le contenu des documents concernant la mort du frère du narrateur. Aux touristes littéraires, je dirais donc: passer votre chemin!



À Babelio, en particulier aux organisateurs de Masse critique, et aux éditions Ballaud, permettez moi de vous dire que grâce à vous, je me suis retrouvé pour un court instant en Guyane française, terre pleine d'ambiguïté, d'une richesse naturelle unique! Voulez-vous un exemple? En France métropolitaine, une centaine de poissons fréquentent nos eaux douces, en Guyane il y en a quatre fois plus! Un trésor souvent ignoré dans le giron des départements français. Je ne sais comment vous remercier de m'y être retrouvé ne serait-ce qu'un instant .



"et familiae"

Amen

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Les animatueurs

Trouvé dans une boîte à livres dans la rue, ce livre a attiré la part voyeuriste en moi, mon intérêt pour les sujets "people" un peu inavouable. Bref, je me suis saisie du livre en me disant "on verra bien !". J'ai plutôt apprécié ma lecture. En moins d'une semaine, en grappillant quelques pages, par-ci par-là, je suis arrivée au terme de ce livre en me disant que j'avais appris des choses, sûrement pas essentielles, c'est certain, mais qui m'ont plutôt divertie et même intéressée au sujet de la personnalité des animateurs. Evidemment, je garde à l'esprit qu'il ne s'agit que d'un avis, celui de l'auteur, qui a tout de même côtoyé de près et pendant longtemps (pour la plupart) les personnes dont il parle. J'ai apprécié le ton direct et sans prétention de l'auteur (bon, on sent qu'il a plutôt une bonne estime de lui-même et il ne s'en cache pas il me semble, cela ne l'empêche pas de faire son autocritique à l'occasion - même si elle reste bien plus modeste, je trouve, que les critiques qu'il fait des animateurs - en même temps, lui on ne le connaît guère alors ce n'est sûrement pas ce qui intéresse le plus le lecteur). J'ai apprécié l'humour, le récit des coulisses, les exemples précis... J'ai aussi aimé que Michel Malausséna raconte ses erreurs de jugement, ou tout du moins le fait qu'il change d'avis, notamment (uniquement ?) à propos de Francis Lalanne. Et puis, même quand les critiques sont sévères, il y a toujours un petit mot attendrissant sur tel ou tel animateur... qui ne fait toutefois que rarement le poids face aux "horreurs" parfois décrites. J'avoue que j'ai du mal à garder quoi que ce soit de positif de Mireille Dumas après avoir lu ce livre, par exemple. Même si sa principale qualité semble être l'intérêt qu'elle porte aux histoires de chacun, ce n'est pas présenté comme relevant de l'empathie mais davantage de l'impact médiatique que pourra avoir telle ou telle histoire portée à l'écran... Karl Zéro fait plutôt bonne impression, Dechavanne semble n'avoir aucun défaut, un peu façon "genre idéal", Nagui semble un "monstre" de maîtrise. Quant à Collaro et Ardisson, aïe aïe aïe... Ego surdimensionné, passion infinie pour l'argent et profond mépris pour l'humain (les employés, assistants, collaborateurs) semblent assez souvent partagés par une majorité d'animateurs. Dois-je dire que j'ai été étonnée ? Pas tellement. Cela a-t-il considérablement modifié la vision que j'ai du monde de la télévision et des animateurs en particulier ? Non plus. J'en garderai quelques anecdotes et la confirmation que je fais bien de regarder de moins en moins la télé...
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L'Empire des pires - Ce qu'Hanouna ne vous ..

Qui ne connait pas Cyril Hanouna ? Trublion du PAF et surtout de l'empire de Vincent Bolloré.



Rappelez vous ses débuts télévisuels courant nu comme un ver dans les rues de Paris. Jusqu'ici tout va bien, quoique... Puisqu'il n'a pas été arrêté pour attentat à la pudeur et que ce passage repasse en boucle dans certains zapping.



Qui aurait pu prédire qu'il deviendrait la coqueluche de C8 en signant un contrat stratosphérique dont je préfère taire le montant.



Il y a toujours eu des animateurs stars, Dechavanne, Delarue, Nagui...et je n'ai rien contre puisqu'ils avaient des qualités. Mais dans cet essai vous découvrirez la face peu reluisante de la télé poubelle prête à tout pour faire de l'audience quitte à danser sur des cadavres.



Car oui c'est la course à l'audience qui prime et notre cher Baba l'a bien compris. Surfer sur la vague du pire, de l'indécence. Dérouler le tapis rouge aux extrêmes (droite) , se prendre pour un nabab et surtout avoir un certain pouvoir de nuisance. Car attention à ne pas contrarier le roi de la télé poubelle, vous ne savez pas à qui vous parlez !



Je n'ai jamais eu de grandes attentes et encore moins de la part des programmes proposés par certaines chaînes telles que C8, CNews, BFM TV... Des chaînes qui font la propagande d'idées nauséabondes.



Alors mes chéris, comme le dit si bien Baba, n'hésitez pas à lire cet essai sur l'empire du pire écrit par un ancien producteur qui connait bien les rouages de l'audimat. C'est instructif et surtout ça m'incite à ne plus allumer ma télé et à agrandir ma PAL un peu plus.
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Les animatueurs

On apprend beaucoup de choses. On se dit que le monde de la télévision est vraiment pourri , heureusement avec se livre on en rigole !!
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In nomine fratris

J'ai été assez dérouté par le style parlé de cet auteur. Cela m'a pendant un temps un peu empêché de rentrer dans leur histoire.

Leur histoire, car il s'agit de l'histoire du narrateur et de son frère. Ce dernier disparait à l'âge adulte dans des circonstances tragiques et mystérieuses.

Le récit alterne souvenirs d'enfance, procès verbaux et enquête.

C'est enfin le récit de la souffrance d'une famille, qui perd un fils et un frère et se confronte à l'absurdité de la justice.

Je l'ai lu il y a un mois (j'ai mis beaucoup de temps à écrire ma critique -livre reçu dans le cadre de masse critique-, (sorry sorry) mais je me souviens très nettement de ce livre, ce qui le classe, selon mes critères ;-) dans les bonnes lectures !
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