Car le monothéisme tient pour la pulsion de mort, il aime la mort, il jouit de la mort, il est fasciné par elle. Il la donne, la distribue massivement, il en menace, il passe à l’acte : De l’épée sanguinolente des juifs exterminant les Cananéens à l’usage d’avions de ligne comme de bombes volantes à New York, en passant par le largage de charges atomiques à Hiroshima et Nagasaki, tout se fait au nom de Dieu, béni par lui, mais surtout béni par ceux qui s’en réclament.