L'athéisme post-moderne abolit la référence théologique, pour construire une morale. Ni Dieu ni la science, ni le ciel intelligible ni l'agencement de propositions mathématiques, ni Thomas d'Aquin ni Auguste Comte ou Marx. Mais la philosophie, la raison, l'utilité, le pragmatisme, l'hédonisme individuel et social, autant d'invitations à évoluer sur le terrain de l'immanence pure, dans le souci des hommes, par eux, pour eux, et non par Dieu, pour Dieu. (p.93)