Avec la volonté de puissance et la nouvelle cosmologie qu'elle suppose, Nietzsche dépasse les audaces de Copernic. Avec l'éviction définitive de Dieu, il outrepasse et laisse loin derrière les impertinences de Feuerbach. En définissant l'homme comme un animal encombré par la civilisation, le philosophe au marteau fait pâlir les effronteries de Darwin. Révolution, s'il en est, que nier la partition entre règle animal et règle humain...