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Citation de alzaia


Face à "Apostrophes"


(...) Les accusations lancées contre le PCF sont de plus en plus violentes. L'émission prend l'allure d'un véritable procès. Le seul personnage qui défende les positions politiques du PC est très "mauvais", ses arguments tombent à plat. Soudain, comme l'émission est près de s'achever, Christian explose : "J'en ai marre, je ne peux plus entendre ça. Tous ces cons d'intellectuels qui parlent pour ne rien dire, je ne peux plus les supporter." Avec une extrême violence, il se met à parler du malaise qu'il a ressenti, de la haine qu'il éprouve pour ces façons de parler, qui lui semblent être une agression, une provocation, une sorte de défi à lui-même. Il développe aussi le thème que tout ce qu'on vient d'entendre n'a rien à voir avec le communisme, que le communisme ce sont d'abord les ouvriers qui sont capables d'en parler... Et puis de quel droit "dégueuler sur la Résistance, le parti de la Résistance, sur les écrivains et les poètes du Parti ?"
Il n'argumente pas vraiment, mais il exprime une sorte de colère contre lui-même, contre son incapacité à parler, à opposer de véritables arguments... Il me prend en quelque sorte à témoin:"Quand je les entends, ces gens-là, je me sens con, je me sens devenir con. Pourtant je ne suis pas un con, le travail que nous faisons ensemble le prouve, tu n'as pas cessé de me le dire... Tu me dis depuis quatre jour que ce que je raconte a un véritable intérêt... Alors pourquoi continuer à écouter ces gens-là ? Pourquoi ne pas prêter attention à ce que moi je raconte ?"
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