Michel Piriou demeure à Lorient. La plus grande partie de sa carrière d’instituteur s’est déroulée à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Bretagne. Ancien enseignant responsable de recherches-actions sur les questions approfondissant la nature du langage écrit et de la littérature. Il a formé des dirigeants et des formateurs de futurs enseignants et bibliothécaires en Belgique.
Il s’est peu à peu consacré à l’apprentissage de la lecture en approfondissant la nature du langage écrit et de la littérature. Il a collaboré au comité de rédaction de la revue « Les Actes de Lecture ». Il s’est spécialisé aussi dans l’élaboration de «Politiques Territoriales de la Lecture ». Après avoir parlé lecture pendant toute sa vie professionnelle, il s’est mis à écrire des fictions dans lesquelles le quotidien des personnages marque les enjeux de notre société. Il est membre du collège de l'Académie des Arts et Sciences de la Mer.
Notre petit groupe résonne de son entrain dans les ruelles comme des jeunes gens libérés des affres de la discipline. On se tape dans le dos comme si la distinction de grade
était restée sur le vaisseau. La grande rue est animée par des danseurs de cordes et des joueurs de marionnettes. L’auberge nous enveloppe de son haleine tiède et odorante, tout ce monde entassé produit un bruit de tempête.
"J'ai eu une deuxième émotion pour ma journée d'anniversaire. Je l'ai trouvé dans ma gazette. Je la plie avec précaution pour la conserver. Celle de ce mois d'août 1791, je l'ai lu et relue dix fois. Elle rend compte de la déclaration de la constitution de l'an I. Elle débute par : le but de la société est le bonheur commun"
"Chaque fois, elle se sentait libérée de son poids, chaque fois le mouvement la confortait dans l’envie de s’allonger sur l’eau, de se laisser porter encore. Elle osait davantage, se penchait en avant en poussant sur ses pieds quand la vague venait rouler sous elle.