Le père Michel Wackenheim, curé de la cathédrale de Strasbourg et responsable diocésain de la liturgie, a composé plus d'une centaine de chants pour célébrer la liturgie eucharistique. L'Eucharistie qui signifie l'action de grâce, la louange et la joie est le coeur de sa vie de prêtre et de musicien.
"Fais pour le prochain ce que tu voudrais qu'il fasse pour toi ... et s'il ne le fais pas, persévère, fais-le malgré tout sans espérer quoi que ce soit en retour. (p.127).
Pas besoin d'être catho, pour "user" de cet ouvrage.Juste une manière de marquer chaque temps de notre vie, par ces quelques mots dominicaux, à prendre ou à laisser, sans haine ni critiques, sans exégèse sophiste.On se laisse juste porter, chaque dimanche, chaque jour de fête, on retient quelques paroles, on se laisse emporter par d'autres, on en vient à en détester certaines.
Le Missel n'est qu'un exercice de philosophie parmi tant d'autres.
On se prend à aimer ce petit exercice spirituel, et à désirer en connaître d'autre.
"Aime , et fais ce que tu veux." (Saint-Augustin)
Le péché commence lorsque le jaloux se met à entretenir ce sentiment de frustration par toutes sortes de pensées, de paroles, d'initiatives. Le jaloux n'est plus alors un blessé qui subit une contrariété. Il devient un pécheur qui cultive le péché. (p.91).
L'orgueil diffère profondément de la vanité. L'orgueilleux n'a que faire du regard des autres. Il méprise autant leurs critiques que leurs compliments. L'image flatteuse qu'il a de lui-même suffit à le remplir d'aise. (p.109).
La source première de la colère, c'est l'autre (dans le cas de Jonas, c'est carrément l'Autre). On aimerait que l'autre nous soit identique. C'est impossible. Alors se lève la colère. (p.81).
Nous sommes dans une société dépressive, viciée par l'acédie, par ce "mal obscur" qui ôte le dynamisme d'aimer et d'être aimé. [Enzo Bianchi] (p.72).
Si l'amour servait à rendre heureux celui qui aime, et à le rendre heureux d'un bonheur que nul ne peut lui ravir et qui jamais ne passera? (p.122).
Le péché, au fond, c'est se préférer soi-même à Dieu, et, du coup, se détourner du bonheur authentique. (p.10).
Penser exclusivement aux choses de la terre n'est pas sans conséquences sur la personnalité. (p.20).
Il est très difficile d'être riche et de conserver une sensibilité humaine. L'argent finit par recouvrir les yeux de dangereuses écailles. [Don Helder Camara] (p.54).