Michel Winter est professeur d'histoire et romancier. Il a signé, dans la même collection, le Retable des Ardents, un roman sur la Renaissance et la génèse du retable d'Issenheim.
Pour Michel Winter, la fiction ne doit s’inscrire que dans les zones d’ombre de l’histoire, particulièrement nombreuses dans Le retable des Ardents puisque la biographie de Matthias Grünewald est quasi inexistante.
Sa volonté est de transmettre l’histoire mais aussi sa dimension critique, de mettre en œuvre une fiction totalement ancrée dans l’Histoire, une fiction raisonnée, raisonnable, crédible, qui sonne juste, juste à défaut d’être vraie.
« Je compris que notre peintre était aussi un peu alchimiste, à ceci près qu’il ne cherchait pas, lui, à transformer le plomb en or mais tout simplement à obtenir les plus belles couleurs pour honorer notre Seigneur. »