La concurrence effrénée que se livrent les chercheurs aboutit à privilégier la quantité plutôt que la qualité. Il existe entre dix et quinze mille journaux de recherche biomédicale, et ils publient environ un million d'articles par an ! Cette inflation se traduit dans la fameuse formule "publier ou périr", ou dans cette déclaration ahurissante d'un directeur scientifique : "Une recherche qui ne débouche que un seul article n'en vaut pas la peine. "