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Bibliographie de Michèle-H. Salamagne   (1)Voir plus

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C’est le 19 juillet 1852 que Jeanne Garnier et six dames achètent conjointement le Clos de la Sara, un domaine sur les coteaux de Fourvière.

Il se compose d’une demeure à réhabiliter et à agrandir, d’une ferme, et d’un terrain où sera construit un véritable hospice aménagé pour accueillir la cinquantaine d’incurables dont s’occupent les dames. Leur installation se fait le 2 octobre 1853.

Jeanne Garnier rend son dernier souffle le 28 décembre de cette même année. Elle a quarante-deux ans et son exemple suscite nombre de vocations, en France comme à l’étranger. Pour faire face aux besoins des personnes en fin de vie, d’autres maisons voient le jour.
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La grande histoire du mouvement des soins palliatifs en France reste à écrire. Jusqu’ici, pour se donner une légitimité et un ancrage, les ouvrages francophones de soins palliatifs consacrent souvent un chapitre à cette histoire. Ils se limitent à rappeler de façon récurrente une chronologie qu’inaugure l’œuvre de Jeanne Garnier, en 1842 à Lyon et que relance le mouvement des hospices anglais, fondé par Cicely Saunders en 1967 à Londres.
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Voici l'histoire de trente années de développement des soins palliatifs en France : de quoi mesurer le chemin parcouru et saisir les enjeux, référence faite au vécu réel des patients, soignants, accompagnants. Et de quoi prendre date, face au « désir » d'euthanasie active et de suicide assisté : ancré dans les années 1970, il joue du martelage médiatique de quelques cas atypiques et de l'injonction à suivre les pays « avancés ». Mais la France a su rester fidèle à sa tradition humaniste et laïque, par son choix de l'accompagnement médical, psychologique, social jusqu'à la mort. Une bonne base législative, la loi Leonetti d'avril 2005, mal connue et pas toujours bien appliquée, doit faire l'objet d'une révision. La vie d'abord donc, sans pression à la sortie, mais sans « obstination déraisonnable », en prenant en compte les directives anticipées du patient et en permettant au médecin, qui n'a pas pour intention première de tuer, de prendre toutes les dispositions qui mènent à une mort « apaisée ».
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Enfin nous pouvons envisager de soulager nos malades avec des pratiques bien codifiées : évaluation de la douleur avec priorité à la parole du malade, graduation des antalgiques, augmentation progressive des doses, interdoses, réévaluation, etc.

Priorité est donnée au soulagement des symptômes et non plus à la recherche d’une prolongation à tout prix de la vie.
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