— Vous plongez en apnée ou avec une bouteille ?
— Je préfère en apnée. C’est plus simple. On n’a besoin que de son corps et j’aime les choses qu’on peut accomplir naturellement.
— L’art de la manœuvre, on le développe petit à petit, avec les années. La connaissance des vents, ça vient plus vite. Vous avez des oreilles, des yeux, des doigts ?
Je souris.
— Il ne me manque rien.
— Alors, comme tout être humain, vous avez d’excellents instruments pour comprendre les vents.
La neige nous met en rêve sur de vastes plaines, sans traces ni couleur / Veille mon cœur, la neige nous met en selle sur des coursiers d’écume / Sonne l’enfance couronnée, la neige nous sacre en haute mer, plein songe / toutes voiles dehors. Un poème d’Anne Hébert.
Et parce qu’un voilier n’avance pas vite quand il a le nez presque au vent, on utilisait les moteurs, ce qui nous permettait d’atteindre une vitesse moyenne de cinq nœuds et de parcourir cent milles par jour.
Le plus important, ce n’est pas qu’on vive sous le même toit ou qu’on achète un voilier ou non, c’est de développer un projet stimulant à deux. Un couple doit nourrir un rêve. Il m’aime encore, je le sens.
S’occuper d’une maison n’est pas aussi compliqué que de s’occuper d’un voilier. On n’est jamais en paix avec un bateau. Chaque jour, il faut vérifier ceci, cela…
Elle rêvait de traverser l’Atlantique et de se rendre en métropole sur un bateau luxueux. La richesse, c’est une chose attirante !
On cherche un bouc émissaire à tous nos problèmes et on l’a trouvé : les illégaux et leurs descendants ».
Une femme ne doit jamais nourrir de la jalousie envers une autre femme parce qu’elle attend un enfant.
La peur rend moins raisonnable.