Je me donne (et cela est juste) pour le premier qui ait fait des nouvelles en langue castillane. Car les nombreuses nouvelles qui sont imprimées en cette langue sont toutes traduites de l’étranger. Et celles que voici me sont propres, je ne les ai ni imitées ni volées. Mon génie les engendra, ma plume les mit au monde, et elle vont grandissant dans les bras de l’imprimerie.