Elle regarde ses mains.
Elle regarde ses mains.. Comment sont-elles devenues ainsi , Toutes ces veines, ces taches, ces rides sur ses mains, comment sont - elles venues ?
Soixante-dix ans qu'elle les promène sans jamais y poser les yeux. (..)
Elle regarde ses mains comme si c'était la première fois. On dirait des étrangères , posées ainsi, oisives, sur le tablier noir. Des réfugiées. Elle a envie de les caresser. (p. 11)