Citation de rkhettaoui
L’Homme qui rit lui vint aussitôt à l’esprit. Le roman de Victor Hugo l’avait marqué quand il était adolescent, un livre en deux tomes dont il revoyait la couverture et dont avait été tiré un film muet dans les années 1920 ou 1930. L’histoire d’un homme qui, enfant, avait été défiguré par des bandits qui lui avaient fendu la bouche d’une oreille à l’autre, le condamnant à un « rire » perpétuel. Comme lui, le cadavre avait les dents dégagées en un atroce rictus. Damien commença à le photographier, se disant que la victime, bien que rétractée sur elle-même et ayant perdu beaucoup de son volume, devait être un homme. Il semblait s’être débattu dans une atroce souffrance.