L'expression même, se mettre en forme, implique un éternel labeur, un chemin entre soi et soi au bout duquel le but ultime est sans cesse reporté. Et, bien que, dans les efforts consacrés à la quête du corps sublime, ''il devienne démesurément gratifiant que vos progrès soient remarqués (un kilo perdu, un compliment au sujet de votre teint)", la ligne d'arrivée apparaît comme un perpétuel mirage. Il n'y a pas de fin ; on n'est jamais mise en forme. (...)
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