Il me semblait que l'état d'homme marié fait obstacle à l'acte pur de la création. Par le mariage on acquiert une nouvelle dignité civile qui trouble l'intuition de l'artiste. Par ailleurs, je concevais l'artiste comme un homme en éternelle disponibilité, créateur de valeurs esthétiques, un point c'est tout. Ravie peut changer, et il est bon qu'elle change, d'un jour à l'autre. Son expérience, prodigieuse comme elle se doit, ne peut être limitée, immobilisée...