« Elle avait rêvé toutes les nuits, depuis son arrivée, du jour où elle quitterait définitivement cet établissement, et dans son scénario, elle partait le cœur en fête, accrochée au bras d’un amant, de son futur époux ou seule et volontaire. Mais, jamais, elle n’aurait cru être achetée de manière si… brutale. »
« Aujourd’hui, plus rien d’autre que sa vengeance ne comptait. »
Elle était prête à donner son corps, pas son identité. Elle en avait besoin pour refaire sa vie, ailleurs, loin de cette ville, loin de tous ces hommes.
« Je ne compte aller nulle part, patronne. Cet endroit est ma maison. Et puis, je suis bien mieux traitée ici que dans les rues boueuses de Paris. »
« Lorsque cet abominable épisode de sa vie serait terminé, elle fuirait cet endroit et tâcherait de tout oublier. »
Il n’y a rien de plus beau qu’une clef, tant qu’on ne sait pas ce qu’elle ouvre.