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Citations de Monica Murphy (127)


Le fait de penser aux filles me donne l’impression d’avoir un cœur de pierre : solide, épais et impénétrable. Je ne suis sorti avec personne depuis… je ne sais plus quand. Plusieurs semaines ? Elles me manquent : leurs sourires, leurs rires et la manière dont elles retiennent leur souffle lorsque je me penche doucement sur elles pour les embrasser ; tout ça me manque. Leur peau douce et la facilité avec laquelle elles tombent, se débarrassent de leurs vêtements et se donnent.
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l"amour est une fumée formée de la vapeur des soupirs
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n'oubliez pas que le grand amour et les grandes réussites supposent de grands risques
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plus je te repousse et plus je veux que tu viennes vers moi
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ceux sont que vous connaissez le mieux qui peuvent vous faire le plus de mal
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JE N’AI PAS ENVIE DE LA LAISSER PARTIR.

Je ne supporte pas l’idée qu’elle s’apprête à me quitter. Je me suis laissé guider par la vie, partant du principe qu’elle serait toujours à mes côtés : à travailler, à vivre, à discuter, à rire et, parfois, dans ces rares moments dont on ne parle jamais, quand on se retrouve seuls, très tard dans la nuit, à pleurer avec moi.

Allongée dans mon lit, son corps enroulé autour du mien comme une vigne autour d’une treille, alors que je sens ses mains dans mes cheveux et son souffle dans mon cou, elle me fait me sentir tellement vivant que j’ai envie de lui avouer ce que je ressens, ce qu’elle me fait ressentir.

Mais je n’ai jamais eu le courage de le faire.

Et, à présent, elle va s’en aller. Elle dit qu’elle veut que je lui rende sa liberté, comme si je la retenais, comme si je la freinais. Je ne peux pas m’empêcher d’être vexé, même si je sais que je ne le devrais pas. Cela n’a rien à voir avec de l’ingratitude : elle m’est reconnaissante de tout ce que j’ai fait pour elle. Et j’en ai fait beaucoup. Trop, probablement…

Je suis rongé par la culpabilité. Je l’ai d’abord aidée parce que je me sentais coupable. En réalité, c’est ma faute si elle a abandonné sa famille, si elle s’est retrouvée toute seule, sans ressources, luttant pour s’en sortir, acceptant de subir ce qu’aucune femme ne devrait vivre. Et ce, jusqu’à ce que je réapparaisse dans sa vie, tel un prince charmant sur son cheval blanc, pour la sauver d’une situation merdique.

À mesure que le temps a passé, la culpabilité s’est estompée pour se muer en quelque chose d’autre.

Quelque chose de vrai.

Il faut que je sois franc, que je lui dise ce que je ressens. J’ai désespérément besoin d’elle. Si elle s’en allait, j’aurais l’impression de perdre une part de moi-même. Je ne peux pas prendre ce risque. Je crois – ou plutôt je suis presque certain – que je suis amoureux d’elle.

Mais je suis la dernière personne avec qui elle devrait être. J’ai un don pour faire du mal à ceux dont je suis proche. Je ne pourrais pas lui faire ça, il n’en est pas question.

Mais je ne peux pas non plus la laisser s’en aller.


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-Allez, joli petit cul. On y va.
Je m'éloigne de l'endroit où il est assis sur mon lit. J'entrouvre les yeux et m'aperçois qu'il est juste à côté de moi, vêtu d'un jean et d'un t-shirt bleu sombre qui moule ses épaules et son torse de la façon la plus appétissante du monde. Il est grand comme une montagne, et je suis prête à en faire l'ascension.
-Est-ce que tu viens de m'appeler comme je le crois ?
Il sourit, et je sens comme une milliard de petites aiguilles s'enfoncer dans mon coeur.
-Sachant que tes fesses dépassent du minishort que tu porte en ce moment, je peux affirmer avec autorité que tu as un adorable petit cul.
-Oh !
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Si intensément, je me
Hais parce que je t'ai
Malmenée, blessée.
Aussi je veux que tu saches que
Loin de toi, je me
Lamente sur ta perte.
Où que j'aille, malgré les femmes que je rencontre,
Walkyrie de mes nuits, tu demeures dans mon cœur
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— Fumer tue, tu sais.
J’ai déjà utilisé cette réplique : au cours du dîner au Country Club, le soir où je l’ai embrassée, où j’ai goûté ses lèvres, où j’ai senti son corps sous ma main et entendu les petits sons qu’elle émet quand elle est excitée pour la première fois.
Elle me jette un regard méprisant en me soufflant la fumée dans la figure.
— Alors, va-t’en. Comme ça, tu n’auras pas à respirer mon air vicié.
Je suis cloué sur place. J’ai peur de l’approcher, qu’elle me dise d’aller me faire voir, ce que je mérite.
— Je suis content d’être tombé sur toi. Je voulais te parler.
— Vraiment ?
Elle hausse un sourcil tandis que sa cigarette se balance au bout de ses doigts.
— Qu’est-ce que tu as à me dire de plus ? J’ai compris le message quand tu as cessé de donner signe de vie.
— Tu as raison. Je me suis comporté comme un abruti.
J’inspire profondément.
— Écoute : je sais que ce que j’ai fait n’était pas bien. Je n’aurais pas dû m’enfuir comme ça.
— Tu ne t’es pas simplement enfui. Tu ne m’as pas donné de nouvelles pendant plus de deux mois ! Et ça aurait pu durer encore si tu n’étais pas tombé sur moi ce soir, je me trompe ? Est-ce que tu avais l’intention d’essayer de m’éviter pendant le restant de tes jours ?

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Je contemple mon stupide poème que la fille que j’aime ne lira probablement jamais. Je dessine un cadre de lignes ornementales tout autour. Puis, je trace un F en écriture cursive, comme on me l’a appris à l’école élémentaire. C’est son initiale. Fable : une histoire, un mythe, un conte de fées. Elle est mon histoire. Je veux vivre, respirer et mourir pour elle et elle n’a pas la moindre idée de la place qu’elle occupe dans mes pensées. Plus rien d’autre n’existe. Je préfère rester assis dans cette salle et lui écrire des poèmes d’amour contenant des messages secrets, plutôt que de prêter attention à ce qui se passe réellement dans ma vie.
Je suis un cas désespéré
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ELLE EST PARTIE. IL Y A UNE MINUTE, ELLE ÉTAIT DANS LA MÊME PIÈCE QUE MOI, RESPIRANT LE MÊME air, puis Ty Webster s’est senti obligé de se conduire comme un connard et d’insulter la fille que j’aime, que je n’ai pas revue depuis si longtemps. Sa seule apparition dans le bar m’a coupé le souffle, j’en ai la gorge nouée.

Alors j’ai fait ce que n’importe quel type aurait fait pour défendre sa petite amie. Je me suis jeté sur Ty. J’étais prêt à lui faire passer un sale quart d’heure, jusqu’à ce que mes coéquipiers se précipitent sur nous pour nous séparer. Fable, aussi. Elle m’a regardé, m’a attrapé et elle a essayé de m’attirer loin de lui. Je l’ai laissée faire. Je l’ai regardée droit dans les yeux et j’ai écouté ses douces supplications. Elle est la seule raison pour laquelle j’ai laissé Ty tranquille.

Je lui aurais cassé la figure pour elle, même si on n’est plus vraiment ensemble.
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I’ll never forget the things you said to me. Not because they mattered, but because they made me feel like I did.
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Marshmallow.
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But this girl...she doesn’t feel pointless. She’s real and she’s beautiful and she fits perfectly when she’s in my arms. She makes me want to feel.
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Vous est-il déjà arrivé de faire quelque chose de si incroyablement stupide que la culpabilité et le regret que cette action a suscités planent au-dessus de votre tête comme un épais nuage noir, obscurcissant votre jugement, vous consumant de l’intérieur, jusqu’à ce que vous ne parveniez plus à voir, à entendre ou à penser à rien d’autre?
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Je m’en veux aussi d’avoir pensé que je pouvais avoir une histoire avec cette fille qui se fout éperdument de moi.
— Tu es avec quelqu’un d’autre, rétorqué-je, sans me soucier de me contrôler.
Elle pince les lèvres tandis que sa cigarette se balance entre ses doigts.
— Je vois que tu as parlé à ta belle-mère.
— Dis-moi ce qui se passe.
— En quoi ça te regarde ?
Elle laisse tomber sa cigarette dans l’herbe et l’écrase avec le talon de sa botte pour l’éteindre, creusant un trou dans la pelouse impeccable de mes parents. Mon père va péter un câble en voyant ça.
— Je t’ai donné un sacré paquet pour que tu joues le rôle de ma petite amie cette semaine. Je crois que ça me regarde.
Je l’attrape par le bras et regarde droit dans le vert de ses yeux. Je veux voir si elle me ment, si tout ce qu’on a partagé hier n’était qu’un monceau de conneries sans importance à ses yeux.
Ça fait mal. Plus que je veux bien l’admettre.
— Alors nous y revoilà. Toutes ces belles paroles et le romantisme d’hier se sont évaporés dès que tu as pris ton pied. Et maintenant, on est de retour à la case départ et à cette histoire de petite amie à gages.
Elle est en colère. Mais je le suis encore plus.
— Dis-moi la vérité. Est-ce qu’il y a quelqu’un d’autre ?
Elle réplique du tac au tac :
— Seulement si tu me racontes comment ta sœur est morte.
La surprise me coupe le souffle. Je lâche son bras et recule de quelques pas. Merde ! Je ne m’attendais pas à ça. Je pensais que j’avais encore un peu de temps avant de lui avouer pour Vanessa.


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— On ne pourra pas effacer ce moment, murmure-t-il, comme s’il lisait dans mes pensées.
Je hoche lentement la tête, trop subjuguée pour trouver les mots.
— Une fois que je serai en toi, tu seras à moi.
Oh ! Je n’aurais jamais cru que le fait d’entendre un mec me dire ça m’exciterait à ce point, mais c’est pourtant le cas. Je me suis toujours considérée comme une personne indépendante. Je n’appartiens à personne.
Mais l’idée de lui appartenir me comble de joie au point que j’ai peur d’exploser.
— Je veux que tu sois à moi, Fable.

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— Tu devrais t’en aller, dit-il d’une voix sombre et étrangement calme.
— D’accord, je te laisse tranquille.
Je comprends son besoin de solitude. Je suis comme ça la plupart du temps.
— Non.
Il se retourne et me regarde, avec sur le visage une expression dure et inflexible.
— Je veux dire : tu devrais t’en aller. Rentrer chez toi. Tu n’es pas obligée de rester. Je n’ai plus besoin de ton aide.
Mon estomac se noue et j’ai la nausée.
— Ça ne me dérange pas de rester…
— Je ne tiens pas à ce que tu restes, m’interrompt-il. Tu n’as pas besoin de ces conneries, Fable. Tu as assez de problèmes comme ça.
J’ai envie de pleurer. Il ne veut pas de moi ici. Personne ne veut de moi nulle part. Ma mère se fiche de savoir si je suis morte ou vivante. Mon frère préfère traîner avec ses copains. Je n’ai pas vraiment d’amis, à part quelques collègues de travail, et ce sont plutôt des connaissances. Les filles ne m’aiment pas parce qu’elles pensent que je suis une fille facile qui veut leur voler leur petit ami.
À ce moment précis, je suis toute seule. Personne ne veut de moi.
La tête haute, je renifle en essayant d’empêcher mes larmes de couler.
— Je vais aller faire mon sac.
Je tourne les talons et je sors de sa chambre. Il ne m’arrête pas. Ça ne me surprend pas. Qu’est-ce que j’espérais ? Qu’il me coure après pour me supplier de rester, en fin de compte ?
Bien sûr que non. Ma vie n’est pas un film à l’eau de rose. Je ne dois pas perdre de vue le fait que je ne compte pas à ses yeux.


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En réalité, je ne couche avec personne. C'est plus facile comme ça. Quand vous donnez un peu de votre personne à des filles, elles en demandent toujours plus. Encore et toujours plus. Des choses que je ne peux pas leur offrir. Je me coupe du monde pour me rendre la vie supportable.
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J’ai envie de couvrir de baisers chaque centimètre carré de son corps. Je veux m’asseoir, la tenir sur mes genoux et l’embrasser pendant des heures, jusqu’à ce que nos lèvres soient gonflées et nos mâchoires engourdies. Je veux savoir à quoi elle ressemble quand elle jouit. Et j’ai envie d’être celui dont elle criera le nom au moment de l’extase.
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