Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 01/11/1941
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Né(e) à : Montréal , le 01/11/1941
Biographie :
Monique de Gramont, de son vraie nom Monique Legault Faucher, est romancière, essayiste et journaliste.
Elle est pendant treize ans rédactrice, puis attache de presse du magazine Eaton de Montréal dans les années 1960 et 1970, journaliste à la revue "Châtelaine" de 1975 à 1988, puis rédactrice en chef du magazine "Prévention au travail", publié conjointement par la Commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec et l'Institut de recherche en santé et en sécurité du travail.
Elle a publié des portraits et des reportages dans diverses publications dont La Presse, Le Petit Journal, La Patrie, Municipalité, L'Une et l'Autre, La Gazette des femmes et Guide Ressources.
Monique de Gramont a reçu le Prix Judith-Jasmin en 1981, de même que plusieurs grands prix de journalisme décernés notamment par le National Award Magazine et l'Association des journalistes de la presse spécialisée. Elle est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois.
Mariée au peintre québécois Pierre faucher, elle est mère de jumeaux.
+ Voir plusMonique de Gramont, de son vraie nom Monique Legault Faucher, est romancière, essayiste et journaliste.
Elle est pendant treize ans rédactrice, puis attache de presse du magazine Eaton de Montréal dans les années 1960 et 1970, journaliste à la revue "Châtelaine" de 1975 à 1988, puis rédactrice en chef du magazine "Prévention au travail", publié conjointement par la Commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec et l'Institut de recherche en santé et en sécurité du travail.
Elle a publié des portraits et des reportages dans diverses publications dont La Presse, Le Petit Journal, La Patrie, Municipalité, L'Une et l'Autre, La Gazette des femmes et Guide Ressources.
Monique de Gramont a reçu le Prix Judith-Jasmin en 1981, de même que plusieurs grands prix de journalisme décernés notamment par le National Award Magazine et l'Association des journalistes de la presse spécialisée. Elle est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois.
Mariée au peintre québécois Pierre faucher, elle est mère de jumeaux.
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Le vieux médecin se perçoit comme un rechargeur de piles à plat. Il s’est donné pour mission de recueillir avec compassion et discrétion des hommes et des femmes en train de sombrer au large de leur vie, des créatures affaiblies, gravement blessées pour avoir trop bien ou trop mal fait leur métier, pour avoir trop donné ou pas assez, pour avoir risqué leur peau sans même s’en être aperçues.
Il les aide à exorciser leurs démons, à panser leurs blessures qu’ils s’imaginent parfois mortelles, à effacer les mauvais souvenirs qu’ils estiment indélébiles, pour se réconcilier avec la vie et surtout avec eux-mêmes.
Il les aide à exorciser leurs démons, à panser leurs blessures qu’ils s’imaginent parfois mortelles, à effacer les mauvais souvenirs qu’ils estiment indélébiles, pour se réconcilier avec la vie et surtout avec eux-mêmes.
Une nouvelle technique permet désormais de détecter les plaques de graisses qui commencent à boucher les artères coronaires avant qu’elles ne se détachent et provoquent une attaque cardiaque. Une étude montre pour la première fois que l’imagerie par résonance nucléaire magnétique peut fournir des images en haute résolution des artères coronaires chez des personnes en vie. La technique permet de repérer les plaques vulnérables dans les artères bien avant qu’elles ne se libèrent et devrait également permettre un traitement ad hoc pour éviter une crise cardiaque.
Une chambre est une chambre, un simple objet, ni plus ni moins. Il y en a des grandes, des petites, des carrées, des rectangulaires, des avec ou sans fenêtre. On les meuble, on les décore, on les peint, on les tapisse, on les salit. En réalité, elles deviennent ce qu’on veut qu’elles soient, accueillantes ou hostiles, bénéfiques ou maléfiques. Ce sont ceux et celles qui y dorment, qui y vivent, qui leur confèrent un style, une utilité, voire un pouvoir.
Vous êtes un homme à femmes, ça se voit tout de suite. Les gais, je les repère en trente secondes, rien qu’à la façon dont ils me regardent. Il y a quelque chose de désintéressé dans leur regard, un je-ne-sais-quoi… Bref, mon charme n’opère pas sur eux. Par contre, ils sont de remarquables chevaliers servants. Courtois, attentifs, laissant libre cours à une exquise galanterie.
J’ai appris très tôt à vivre seul, à me suffire, à me taire. À quoi bon ouvrir la bouche quand on sait que ce qu’on va dire ne sera pas entendu? Pour compenser, je parlais parfois à la chambre et vous savez quoi? Elle me répondait! Les pièces d’une maison sont dotées d’invisibles cordes vocales. Elles ont chacune une voix, mais il faut être très attentif pour les entendre.
Tout le monde peut virer fou un jour ou l’autre. Et puis, entre vous et moi, de nos jours, les vrais fous, les furieux, ne sont pas ceux que l’on soigne! Les vrais cinglés, ils mènent le monde! Ils sont légion en politique, qu’on dit. J’ai lu un bouquin, il y a quelques années, ça s’appelait Ces fous qui nous gouvernent. C’était pas rassurant, je vous dis que ça!
Deux bébés peuvent-ils réellement choisir les mêmes père et mère? Ça me paraît improbable! Comme quoi, même quand on est une papesse de la psychanalyse, il y a des choses qui nous échappent ou que l’on préfère éviter de grattouiller pour ne pas perdre la tête, ce qui est toujours malencontreux quand on est psy.
Le piège, à mon avis, c’est quand on verrouille la porte de la bulle à double tour. Plus personne ne peut en sortir et l’asphyxie, parfois même la haine, surgit. Il faut toujours laisser la porte ouverte, être libre d’entrer et de sortir. C’est le principe du système ouvert. Pour moi, c’est ça, vivre à deux.
Pour Carina, se vêtir n’est rien d’autre qu’une obligation sociale. Toute petite, elle n’accordait aucune importance aux vêtements. Elle s’habillait comme ça venait. Un haut jaune avec une jupe mauve. Un bas blanc et un rose. Une blouse par-dessus un chandail. Pas l’ombre d’une coquetterie, jamais.
Ah! Le temps! Heureusement qu’il existe, celui-là. J’aime bien prendre le thé avec lui… de temps en temps. Du thé vert, reconnu pour prolonger la vie, neutraliser les vilaines cellules cancéreuses qui ne songent qu’à foutre la pagaille dans nos entrailles, dissoudre le méchant gras de nos artères…
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