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Citations de Muriel Bloch (45)


Un jeune empereur chinois ne cessait de répéter à longueur de journée :
Le passé me hante , le présent me tourmente et l'avenir m'épouvante .
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Coyote, émerveillé, lui demande :
- Chante encore pour moi s'il te plaît, ton chant est s beau !
Surprise, la petite colombe lui répond :
- Je ne chante pas, voyons, je pleurs de douleur !
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- Ô grand démon de la jungle ? pourquoi danses-tu ainsi et pourquoi es-tu si joyeux ?
- Parce que je sais que je vais bientôt me régaler de ta chair, espèce de minus ! Mais toi, dis-moi, j'aimerais bien savoir pourquoi tu te permets de danser à mes côtés ?
- Je suis un chasseur de démons. En dansant à tes côtés, j'ai capturé ton visage et je l'ai mis dans ma poche, regarde !
Devdas sortit précipitamment le miroir et l'agita devant le démon. À la vue de son visage éclairé par la lune, le démon écarquilla les yeux et poussa des hurlements affreux...
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C’était celui qu’Éléonore avait repéré, recourbé comme le cou d’un cygne, habillé de boutons dorés sur le côté.
Un soir, elle était restée plus longtemps que prévu devant la vitrine de M. Sax. Elle était perdue dans ses souvenirs, quand un jeune garçon la surprit :
« C’est rare pour une fille d’aimer la musique ! »

Elle sursauta : « Ces instruments sont les plus beaux du monde ! »
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Allez, les wax, tous unis ! A chacun son origine, son histoire, ses signes particuliers, ses "petites mémoires, mais à quoi bon si c'est pour finir en morceaux collés ? Ces tissus ont tant à raconter.
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- Mes beaux amis, celui qui connait un conte ne peut le garder pour lui, vous le savez bien.
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Pas de piston pour les filles !

«On n'envoie pas une fille à Paris parce qu'elle joue de la musique !»
Arsène fut intraitable. Il avait surpris sa petite Eléonore en train de souffler dans un cornet à pistons en cachette. Pour lui, c'était inacceptable.
«Chez moi, les filles ne font pas de musique. C'est comme ça et pas autrement.»
Arsène était un grand gaillard au coeur tendre, bon camarade, bon ouvrier, bon mari, mais borné. Il avait rêvé d'un fils mélomane et vaillant. Paul était né, certes, mais il était de constitution fragile : un teint d'endive, le souffle court, de mauvaises dents et des lèvres sans qualité. Arsène avait envisagé pour lui une brillante carrière musicale, or, chaque fois qu'on lui demandait de jouer du piston, le pauvre Paul saignait du nez.
En revanche, cette petite Eléonore, née un soir d'orage et de pleine lune, un soir de Sainte-Cécile et de cuite mémorable, montra très vite une sensibilité musicale exceptionnelle. Déjà, dans son berceau, elle tournait la tête dès que les oiseaux pépiaient dans leur cage, souriait quand sa mère fredonnait. Très vite, elle sut parler, marcher, mais surtout chanter. La plus fine mélodie, le moindre petit air qu'elle entendait, même rien qu'une fois, elle le retenait, le chantonnait ou le sifflait aussitôt.
Dès l'âge de sept ans, en cachette de son père, Eléonore s'essaya au piston. Quand une fanfare passait dans la rue des Chats-Bossus, elle se précipitait à la fenêtre. Mais la moindre fausse note, un simple couac pouvait la faire tourner de l'oeil : «J'ai mon dedans dehors», soupirait-elle.
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Marche que je te marche, la route est longue pour arriver à la maison de Babborco.
La bonne odeur des gnocchis chatouille les narines de Pietrino.
Il en a l'eau à la bouche :
- Si j'en goûte un, rien qu'un, Babborco ne verra rien.
Le petit garçon soulève le couvercle, attrape un gnocchi et l'engloutit.
Hum, c'est bon !
Il regarde de nouveau l'assiette :
- Tiens, un autre gnocchi dépasse du couvercle. Et un autre et encore un autre !
Miam ! Pietrino les mange.
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De retour dans sa chambre, Joseph pleura un peu.
Le temps passa. Mais des années plus tard, pour ne rien oublier de cette histoire, il décida de l’écrire sur un cahier.
C’est ce cahier que j’ai retrouvé, et voilà comment à mon tour, j’ai pu tout vous raconter.
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« Quand une pierre tombe sur un œuf, c'est tant pis pour l’œuf.
Quand un œuf tombe sur une pierre, c'est toujours tant pis pour l’œuf ! »
Proverbe probablement vietnamien.
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On vous fait naître, on vous nourrit, on vous fait l'amour, le ménage, la cuisine: pensez pas qu'il est temps qu'on s'amuse un peu? Pendant les guerres, ça vous dérange pas qu'on prenne la place des hommes, qu'on fabrique des fusils, qu'on vendange la vigne et qu'on cultive la terre! Mais là, jouer de la musique, ça, c'est…
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C'est bon, c'est si bon les citrons croqués, pressés, gobés ! Un délice !
Qui de l'oeuf, qui du poussin, là sur le chemin, a dit : "J'en veux encore !", l'histoire l'ignore.
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Coyote se fâche :
- J’etais dans les parages à chasser. Je t’ai entendue et ton chant m’a charmé. Quel manque de respect pour mon oreille musicale de prétendre que tu ne chantais pas ! Allez, recommence, sinon je te mange !
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C'est moi, vot' mum, vot' mummy,
venez venez mes p'tites chipies,
c'est moi vot' mum, je suis en bas
j'veux vous serrer dans mes bras.
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Aucune potion ne peut remédier aux maux du monde . Aujourd'hui , n'importe qui vient me demander de faire des miracles car , sur cette terre qui a perdu la tête , personne ne veut plus souffrir .
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Il était une fois...
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Il était une fois,
Et une fois suffit pour ce que vous allez entendre,
Un roi d'autrefois qui avait une fille et une seule.
Elle grandit et devient de plus en plus jolie.
Des garçons arrivent des quatre coins du pays
Pour l'épouser, mais le roi refuse de la marier.
Les prétendants protestent, ils restent dans les alentours
Du chateau. Et du haut de sa fenêtre, la princesse
Les regarde avec envie.
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Une fois, le Soleil, la Lune et le Vent sont allés dîner chez leur oncle Tonnerre et leur tante la Foudre. Leur mère, l'Etoile la plus lointaine, est restée à la maison.
Le dîner était somptueux, avec les mets les plus délicats et les vins les plus rares. Le Soleil et le Vent dévoraient, s'empiffraient, sans penser un instant à leur mère. La douce Lune, elle, dès que l'on servait un plat, en cachait une parcelle sous son ongle - la Lune a des ongles très longs, très beaux. Ils touchent la terre et vous les appelez "les rayons de lune".
Quand le Soleil, la Lune et le Vent sont rentrés chez eux, l'Etoile lointaine, leur mère, leur demanda :
- Comment était le festin ? Racontez-moi ce que vous avez bu et mangé… Et que m'avez-vous apporté en cadeau-souvenir ?
- J'ai mangé beaucoup de très bonnes choses, répondit le Soleil. Mais, naturellement, je ne me souviens plus de ces plats. J'étais là pour les apprécier, par pour en parler ensuite !
- Moi, je me suis régalé ! dit le Vent. Il y avait quantité de bonnes choses. Quant à les décrire, j'en suis bien incapable. J'étais venu pour m'amuser, pas pour faire une liste de ce qu'on servait !
Alors la Lune dit :
- Mère, apporte un plat !
Elle a secoué au-dessus du plat ses ongles si beaux, si longs. Et il y eut sur le plat tout un repas, le plus délicieux que l'on pouvait imaginer.
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Mésange, Mésange,
Descends voir que je te mange, mange, mange !
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Mieux vaut s'entraider dans l'épreuve et rester dignes que de partir comme esclaves dans un pays où les moustiques portent la mort. Ceux qui acceptent sont des ânes ; ils ne boufferont que des peaux de bananes, pendant que ces messieurs blancs boiront du cacao...
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