Nationalité : France
Né(e) le : 09/06/1957
Né(e) le : 09/06/1957
Biographie :
Muriel Mourgue vit en Lorraine (Longwy) où elle enseigne l'allemand.
Elle a déjà publié dix romans policiers et thrillers.
Muriel Mourgue est aujourd'hui retraitée, Elle a été professeur d'allemand à Longwy au lycée Alfred-Mézières en Lorraine. Elle est l'auteur de Tueuses, 2012, Montevideo Hôtel : Une enquête de Thelma Vermont, 2012, Green Gardenia, 2013, Association de malfaiteuses : Une enquête d'Angie Werther, 2013, Terminus Brooklyn, 2014, Meurtres en série à Salvador, 2014, Le blues du funambule, 2015, Montego Bay : Une enquête de Thelma Vermont, 2016, Néant écarlate : Une enquête d'Angie Werther, 2017, Le jeu des apparences, 2017, Black Diamond, 2017, Qui a suicidé Pamela Janis Patersen ? : Une enquête de Thelma Vermont, 2017, Mary Magee a disparu, 2018, Hier est un autre jour... : Une enquête d'Angie Werther, 2020.
Page facebook : https://www.facebook.com/muriel.mourgue
+ Voir plusMuriel Mourgue vit en Lorraine (Longwy) où elle enseigne l'allemand.
Elle a déjà publié dix romans policiers et thrillers.
Muriel Mourgue est aujourd'hui retraitée, Elle a été professeur d'allemand à Longwy au lycée Alfred-Mézières en Lorraine. Elle est l'auteur de Tueuses, 2012, Montevideo Hôtel : Une enquête de Thelma Vermont, 2012, Green Gardenia, 2013, Association de malfaiteuses : Une enquête d'Angie Werther, 2013, Terminus Brooklyn, 2014, Meurtres en série à Salvador, 2014, Le blues du funambule, 2015, Montego Bay : Une enquête de Thelma Vermont, 2016, Néant écarlate : Une enquête d'Angie Werther, 2017, Le jeu des apparences, 2017, Black Diamond, 2017, Qui a suicidé Pamela Janis Patersen ? : Une enquête de Thelma Vermont, 2017, Mary Magee a disparu, 2018, Hier est un autre jour... : Une enquête d'Angie Werther, 2020.
Page facebook : https://www.facebook.com/muriel.mourgue
Source : http://www.k-libre.fr/klibre-ve/index.php?page=auteur&id=3193
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Je terminai ma tasse de café, enfilai mon manteau noir et fourrai les clefs de la Cadillac dans ma poche. Au passage, je me saisis de mon sac et sortis non sans avoir vérifié que la porte de l’agence était bien fermée.
La vague inquiétude qu’avaient fait naître la filature en voiture et la présence du type au chapeau en bas de chez moi demeurait présente dans mon esprit.
Je n’avais jamais oublié les mots de mon ancien patron : « Thelma, ne baisse jamais la garde, quelques que soient les circonstances. Dans notre job, le moindre incident peut se transformer sans crier gare en danger mortel ! ».
Sur le chemin, je ne cessai de jeter des coups d’œil dans le rétroviseur, mais ne remarquai aucun véhicule suspect.
La circulation se faisait de plus en plus dense au fur et à mesure que j’approchai du cabinet d’Harvey Ceder.
La vague inquiétude qu’avaient fait naître la filature en voiture et la présence du type au chapeau en bas de chez moi demeurait présente dans mon esprit.
Je n’avais jamais oublié les mots de mon ancien patron : « Thelma, ne baisse jamais la garde, quelques que soient les circonstances. Dans notre job, le moindre incident peut se transformer sans crier gare en danger mortel ! ».
Sur le chemin, je ne cessai de jeter des coups d’œil dans le rétroviseur, mais ne remarquai aucun véhicule suspect.
La circulation se faisait de plus en plus dense au fur et à mesure que j’approchai du cabinet d’Harvey Ceder.
Ce qui avait incité les gens à descendre dans la rue était un projet de loi sorti du chapeau par deux des ministres, à savoir la ministre de l’environnement jamais avare de trouvailles foireuses et le ministre de la Santé, un ascète au regard de chien battu.
Un beau matin, en se levant, ils avaient décidé que fumer sur la voie publique présentait un danger pour les bébés en poussette et qu’une interdiction totale conduirait progressivement les citoyens réfractaires à renoncer à leur vice. Une interdiction qui était mal passée, même auprès des non-fumeurs. La population ressentait cela comme une atteinte pure et simple à la démocratie.
Un beau matin, en se levant, ils avaient décidé que fumer sur la voie publique présentait un danger pour les bébés en poussette et qu’une interdiction totale conduirait progressivement les citoyens réfractaires à renoncer à leur vice. Une interdiction qui était mal passée, même auprès des non-fumeurs. La population ressentait cela comme une atteinte pure et simple à la démocratie.
Sur le chemin, je ne cessai de jeter des coups d’œil dans le rétroviseur, mais ne remarquai aucun véhicule suspect.
La circulation se faisait de plus en plus dense au fur et à mesure que j’approchai du cabinet d’Harvey Ceder.
La circulation se faisait de plus en plus dense au fur et à mesure que j’approchai du cabinet d’Harvey Ceder.
Je n’avais jamais oublié les mots de mon ancien patron : « Thelma, ne baisse jamais la garde, quelques que soient les circonstances. Dans notre job, le moindre incident peut se transformer sans crier gare en danger mortel ! »
Je terminai ma tasse de café, enfilai mon manteau noir et fourrai les clefs de la Cadillac dans ma poche. Au passage, je me saisis de mon sac et sortis non sans avoir vérifié que la porte de l’agence était bien fermée.
Ce n’est rien, juste le métier qui rentre. Lorsque l’on aspire à diriger un état ou l’ensemble des états comme c’est mon cas, il ne faut pas lésiner sur la lucidité, la lucidité et la modestie… parce que ce que je veux plus que tout c’est que notre pays vive, que l’EU vive, que les Européens jouissent en paix de la prospérité qu’ils méritent même si pour cela nous autres chefs d’état devons rogner un peu sur leurs libertés.
La vague inquiétude qu’avaient fait naître la filature en voiture et la présence du type au chapeau en bas de chez moi demeurait présente dans mon esprit.
Il ne faut pas se louper. Trop de laxisme nous affaiblirait, mais une répression trop marquée nous ferait passer pour des fascistes.
Ces soi-disant néo-nihilistes sont tout juste des rebelles de confort pour flanquer un peu de piment dans leur quotidien…
La tueuse à gages avait une drôle de voix, très haut perchée. La façon qu’elle avait de détacher chaque syllabe rendait son élocution plus tranchante qu’un rasoir.
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