Comment ai-je attrapé cette foutue maladie, pas lors d’un voyage vers un lointain pays, je n’aime ni l’avion ni les déplacements, et je sors rarement de chez moi au grand dam de ma tendre épouse. Ce doit être à l’hôpital, durant le dernier séminaire. J’exècre les séminaires. Les courbettes et les génuflexions. J’abomine les petits fours qu’ils servent entre deux discussions sur les coliques néphrétiques et la dyspepsie hyposthénique. Marre de ces pseudos docteurs ès guérison, de cette médecine incapable.
Je m’emporte. Comme toujours. Ce doit être un trop plein, je souffre assurément d’un trop plein de quelque chose.