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EAN : 9789896972455
Chiado éditeur (01/06/2011)
2.9/5   10 notes
Résumé :
« Les Paradis du Fou », ou les élucubrations d’un type, Lazare Verne, qui vient d’apprendre sa mort prochaine. Gonflé de rage quant à sa condition de défunt imminent à laquelle il n’est pas préparé et qu’il a du mal à accepter, il décide de tout quitter pour aller mourir ailleurs, sur une autre planète, et il va en découvrir plusieurs. Des qui n’existent pas. Des qu’il imagine. Des qui sont bel et bien réelles. Enfin tout ça, tout ce qu’on croit connaître, ce qu’on ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Ce livre contient 18 petits chapitres pour un total d'environ une centaine de pages. Lazard Verne est le principal personnage de ce roman. C'est une narration. Et je dirais que c'est plutôt fou en étant parsemé d'ironie noire.
L'auteure, Muriel Roland Darcourt, nous entraîne dans un style tout à fait décalé coloré d'humour noir. Les pages sont denses, Muriel ne laisse aucun répit à ses lecteurs, elle nous emporte dès le début dans cette folie.
Lazare Verne, après avoir appris qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre, décide de se venger sur les autres, ceux qui restent, les vivants.
Son récit et l'atmosphère sont très étranges, du début jusqu'à la fin, le style de l'auteure est fidèle à cette folle épopée de Lazard. En fait, j'ai eu l'impression que c'était au lecteur de deviner le pourquoi du comment, peut-être...sa chute.... un traumatisme crânien, ensuite les hallucinations, les voix, les personnages imaginaires ou bien un patient hospitalisé dès le début et déjà dans son monde imaginaire, ou bien un homme atteint de schizophrénie ou bien tout simplement un homme dans le coma...
De plus, se poser des questions enrichi ce roman, le caractère loufoque ajouté à l'humour sombre et à la poésie de Muriel m'ont beaucoup plu et j'ai lu ce livre d'une traite, je voulais absolument tourner les pages pour suivre Lazard dans ses élucubrations et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. le lecteur fera donc sa propre conclusion. Je ne peux que vous conseiller de franchir la porte du monde de Lazard et de vous amuser tout comme moi.
Lien : http://larubriquedolivia.ove..
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"Les tribulations intergalactiques de Lazare Verne, condamné par la maladie et aigri par sa fin proche, qui tente de prendre un peu de hauteur en allant mourir dans l'espace.
La première partie, pleine de violence débridée et d'humour noir, est jouissive. L'anti-héro désabusé s'en prend à tous ceux qui, selon lui, sont indignes du privilège de vivre et d'avoir vécu. Et tout le monde en prend pour son grade : les mômes qui chialent pour rien alors qu'il y a tant de bonnes raisons de pleurer, les pétasses qui n'existent pas au-delà de leur apparence, les médecins qui ne font que mettre des noms latins sur ce qu'ils ne peuvent soigner, les astronautes lâches qui ont la tête dans les étoiles mais qui gardent les pieds sur Terre et l'imaginaire dans les chaussettes.

C'est la suite de l'histoire qui rend le roman beaucoup plus intéressant. L'auteur ne cherche pas à nous expliquer l'inexplicable, mais part du principe que si vie après la mort il y a, elle est régie par des règles qui sont au-delà de toute compréhension humaine. Et ce qui rend l'ensemble fascinant, c'est cette glissade, au fur et à mesure de l'avancée du récit, d'une question existentielle (« Y a t-il une vie après la mort ? ») à une autre : « Devrait-il y avoir une vie après la mort ? ». Car si nous conservons notre conscience par delà notre tombeau, alors nous conservons inévitablement nos souffrances. Les paradis du fou deviennent l'enfer du saint d'esprit.
On peut écrire un roman foisonnant en moins de 100 pages, et Muriel Roland-Darcourt nous entraîne, dans un style irréprochable, vers une fin qui n'en est pas une, le genre de fin pleine de mystère et de poésie qui prolonge notre plaisir de lecteur bien après que l'on ait refermé le livre. On ne peut que conseiller cette étonnante odyssée métaphysique. »
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Lazare Verne mène une vie banale et morose jusqu'au jour où il apprend sa maladie et sa mort prochaine. N'acceptant que très mal cette situation et voyant les choses en noir, il décide de partir pour mourir. Où ? Il n'en sait rien. Il veut juste s'en aller pour profiter des ses derniers mois.

Il nous plonge alors dans une succession de mondes, de vies, de situations. Est-ce des rêves, des cauchemars, la réalité ? Quel rôle va-t-il jouer, veut –il jouer ?

Il nous transmet à chaque étape un flot de sentiments aussi différents que contradictoires. de la colère à la frustration, du pouvoir à la manipulation, de l'incompréhension au renouveau, de la vie à l'abandon… Ce changement constant est très intéressant, ca donne un coté addictif à l'histoire, l'envie de connaitre la prochaine étape. Cela apporte également une perpétuelle action, nous sommes en permanence relancés et à aucun moment l'ennuie ou même la constance font partis de notre lecture.

Le style d'écriture de l'auteure est extrêmement agréable, les phrases sont courtes mais concises, l'emploi du présent donne un sentiment perpétuel de réalité. Les dialogues sont inexistants, mais en aucun cas cela nous manque, car les mots utilisés à bon escients, nous permette sans soucis d'imaginer leurs discussions. Enfin, la narration uniquement du point de vue de Lazare nous permet de nous focaliser sur celui-ci, nous aidant ainsi à mieux le comprendre.

Plongés dans un univers à la fois réel et irréel, cette histoire nous fait voyager à travers un homme que l'on pourrait qualifier de fou mais qui au fond est continuellement entrain de remettre en cause son existence et son sens.
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Avant de commencer ce livre, j'avais un a priori plutôt mitigé : si j'étais un peu rebutée par l'aspect « science-fiction » qui transparaissait dans la présentation de l'éditeur, j'étais par contre très enthousiaste face au thème de la folie annoncé par le titre. Cette thématique m'intéresse beaucoup dans la littérature, de tous lieux et époques confondus, et je suis toujours curieuse de lire comment les écrivains ont su la traiter et la faire transparaître chez leur(s) personnage(s).

Dans Les Paradis du Fou, Muriel Roland-Darcourt a choisi de la faire naître chez Lazare Verne, un homme malade à qui il ne reste que quatre mois à vivre selon les médecins. Il refuse cette « condamnation à mort » et se réfugie, sans s'en rendre compte, dans la folie, voyageant sur différentes planètes, assez semblables à la terre, où il retrouve divers personnages récurrents qu'il aime ou hait tour à tour.

Cette plongée dans la folie commence très rapidement : bien trop vite à mon goût ! A peine a-t-on appris la maladie du personnage principal à la première page que celui-ci devient déjà violent envers ses proches, car refusant de réprimer ses envies, à la seconde et part dans l'espace six pages plus loin ! Tout le livre se déroule ensuite à cette vitesse vertigineuse, ne laissant guère ou presque le lecteur s'habituer à un nouvel environnement, pour se terminer après 90 pages bien trop denses pour moi. Habituée à plus de lenteurs, de suspense ou de descriptions, j'ai eu l'impression que cette oeuvre avançait bien plus vite que moi et que je la poursuivais en vain, éjectée de la fusée dès le début du voyage.

Cette rapidité du récit a, selon moi, nui au traitement du motif de la folie : survenue trop soudainement, elle n'est pas du tout vraisemblable, on n'y croit guère. On plonge certes dans les mondes imaginés par ce fou, on les parcourt avec lui, mais un enfant ou un personnage doué d'imagination aurait tout aussi bien pu inventer ces aventures lors d'un jeu. La folie semble n'être ici qu'un prétexte à raconter, alors qu'elle aurait pu être bien plus. Dommage.
Lien : http://minoualu.blogspot.com..
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Les paradis du fou de Muriel Roland Darcourt 

Roman 104 pages

Chiado Éditeur 


Tout d'abord merci à Muriel Roland Darcourt pour m avoir offert ce livre afin de découvrir sa plume.

Un livre étrange, bien écrit. Même si j'avoue m'être quelques fois perdue dans ce monde abstrait, l'écriture est fluide et agréable.

Lecteurs vous serez plongés au coeur des élucubrations de Lazare destiné à  une mort prochaine. Transporté  entre mondes réels ou imaginaires, vous aurez du mal à distinguer le vrai du faux et c'est là que le livre est intéressant ! Car vous aurez le désire tout comme moi de voir plus clair ou pas 😉. Ce livre est une invitation au voyage vers l imaginaire. Même si je ne suis pas fan de livre fantastique enfin si je peux le classer comme livre fantastique?😉 car il est difficilement classable 😉 j'aime qu'un livre me bouscule  et là c'est réussi 😊 

À découvrir 😊

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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Comment ai-je attrapé cette foutue maladie, pas lors d’un voyage vers un lointain pays, je n’aime ni l’avion ni les déplacements, et je sors rarement de chez moi au grand dam de ma tendre épouse. Ce doit être à l’hôpital, durant le dernier séminaire. J’exècre les séminaires. Les courbettes et les génuflexions. J’abomine les petits fours qu’ils servent entre deux discussions sur les coliques néphrétiques et la dyspepsie hyposthénique. Marre de ces pseudos docteurs ès guérison, de cette médecine incapable.
Je m’emporte. Comme toujours. Ce doit être un trop plein, je souffre assurément d’un trop plein de quelque chose.
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L’inspiration et l’imagination humaines sont sans limite et suite au référendum où chacun a pu mettre en exergue toute la fantaisie et l’originalité de sa pensée, à l’unanimité, il a été décidé que notre vaisseau s’appellerait l’Odyssée.
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Dès que l'on hausse le ton ma violence se réveille, s'agite, palpite et puis remonte, la rage déborde sans que je puisse la contenir, les seuls mots qu'il me reste n'ont plus de sens, mon oreille devient sourde et ma raison déserte. Je m'abats donc sur lui pour étouffer ses insultes, lorsqu'il ne bouge plus je relâche mon étreinte, sa vigueur s'évapore. La force d'un vieillard est bien vaine face à celle d'un vivant-mort.
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- Il faut que je me détende, que je parte m'allonger un instant mais que l'on n'oublie surtout pas de me réveiller pour le journal télévisé. Je dois absolument savoir ce qui se passe autour du monde, combien de gens sont morts aujourd'hui et attendent que je les rejoigne.
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La boule devient transparente et tournoie quelques instants dans le ciel. Gracile et légère sphère parfaite qui éclate comme une bulle au-dessus de la terre et s’évanouit dans l’éther.
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