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Citation de Eppupuce


– Regarde-moi dans les yeux, et dis-moi que tu ne penses plus à moi, m’ordonna-t-il. Qu’il n’y a que lui qui compte. Dis-le.
Tout ce que je sentais, c’était que cette colère que je contenais se transformait en quelque chose de plus sauvage encore. Je le détestais, c’était ce que je me répétais, mais mon traître de corps ne l’entendait pas de la même oreille, et réagissait d’une tout autre façon.
– Pourquoi tu ne me dis plus rien ? Maintenant que je te demande de parler, tu te tais ?
– Fous-moi la paix, Alex.
– Pas tant que le fin mot de l’histoire ne sera pas dit.
– Il n’y aura jamais de fin d’histoire.
– Eh bien… Pour une fois qu’on est d’accord sur quelque chose.
Je fronçai les sourcils, et me rendis compte trop tard que ma phrase pouvait avoir un double sens. Je secouai la tête et rectifiai.
– Tu ne comprends pas…
– Au contraire, me coupa-t-il. Je comprends parfaitement tout ce qu’il se passe dans ta tête. Maintenant, mens-moi en me regardant dans les yeux, et dis-moi que tu ne penses plus à moi.
Je secouai la tête et baissai le visage, fuyant son regard qui ne me permettait pas de réfléchir correctement.
– Je ne pense plus à toi.
Il me prit le visage dans les mains, et me força à le regarder dans les yeux. Bordel… Si seulement il n’était pas si sexy, peut-être que je serais plus convaincante !
– Dis-le-moi en me regardant droit dans les yeux.
– Je ne pense pas à toi, murmurai-je en sachant que je n’étais absolument pas crédible.
– Dis-moi que je ne compte pas, chuchota-t-il à son tour, son visage si près du mien que je pouvais compter le nombre de ses cils, recourbés naturellement.
– Tu ne comptes pas, soufflai-je si doucement que je ne m’entendis pas.
– Tu mens.
Il se rapprocha encore un peu, passa une main derrière ma nuque, l’autre glissa dans mon dos, et m’attira contre lui. J’avais presque oublié à quel point nos corps s’emboîtaient à la perfection.
– Non, je ne mens pas.
– Alors pourquoi tu ne me repousses pas ? Pourquoi ton souffle est-il si rapide ? Pourquoi tes pupilles sont tellement dilatées qu’on dirait que tu as pris de la drogue ? Pourquoi ton visage est-il tendu vers le mien, et que ta bouche n’attend
que mes lèvres ?
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